Aménager un gîte ou des chambres d’hôtes

Aménager un gîte ou des chambres d'hôtes

    Un projet ?

    Simple et rapide, réponse sous 48h !

    1/2

    Votre projet



    Besoin d'un architecte ou maître d'oeuvre

    Décrivez votre projet travaux


    * Champs obligatoires

    Suivant

    2/2

    Vos coordonnées





    Précédent

    * Champs obligatoires

    Les chambres d’hôtes et les gîtes ruraux sont tout deux des hébergements temporaires meublés dédiés à l’accueil des touristes de passage mais chaque formule a ses particularités. Un bon aménagement est la clé du succès d’une chambre d’hôte.

    Ainsi, une chambre d’hôte s’apparente plus à une chambre d’hôtel dans l’idée. Elle propose d’accueillir pour une ou plusieurs nuits, des touristes de passage. Elle est obligatoirement associée à la fourniture d’un petit déjeuner servi dans les parties communes de la maison du propriétaire. Le prix de la nuit comprend aussi la fourniture des draps et le ménage. L’accueil est assuré personnellement par l’habitant, dans sa résidence principale. La chambre d’hôte fait donc partie intégrante de la maison. Elle peut toutefois être aménagée dans une dépendance jouxtant la maison. Le cas échéant, la chambre d’hôte peut être associée à une autre pièce attenante pour créer une suite. L’accès aux sanitaires se fait soit directement (pièce d’eau privative dans la chambre) ou indirectement (pièce d’eau partagée sur un palier par exemple).

    A noter : la capacité d’accueil d’une maison d’hôtes est limitée à 5 chambres et à 15 personnes en même temps. Au-delà, l’exploitant doit se conformer à la réglementation qui régit les hôtels et les établissements recevant du public (ERP).

    Le gîte rural répond plus à la logique d’une location saisonnière. L’espace loué aux touristes de passage est indépendant de la maison des propriétaires. Son accès en est séparé. Le locataire dispose d’une clé qui lui est propre. Comme dans une location saisonnière, le gîte ne comprend pas la fourniture du petit déjeuner et des draps. Le ménage en fin de séjour est à la charge du locataire. Le gîte comprend une ou plusieurs chambres selon sa capacité, une cuisine, une pièce à vivre, une salle de bains, des toilettes et le plus souvent un jardin. Lorsque le gîte est classé gîte d’étape, il remplace les chambres par des dortoirs. Les gîtes sont généralement (contrairement aux chambres d’hôtes) classés par arrêté préfectoral. Lorsque la conformation des lieux le permet, le gîte peut être classé gîte handicap.


    A noter : la capacité d’accueil d’un gîte n’est pas limitée.

    Aménager des chambres d’hôtes

    Une chambre d’hôte s’aménage généralement à l’intérieur même de la maison principale. Elle peut jouir d’un accès de l’extérieur séparé ou non, en fonction de la conformation des lieux. Légalement, une chambre d’hôte doit proposer une surface d’au minimum 9 m² (hors sanitaires), avec une hauteur sous plafond de 2,20 m.

    Chaque chambre d’hôte doit proposer obligatoire un accès (directement ou indirectement) à une salle d’eau et à un WC. Les lieux doivent être en conformité avec les réglementations sur l’hygiène, la sécurité et la salubrité, autrement dit, les pièces proposées à la location doivent être décentes, aux normes électriques d’usage dans les bâtiments d’habitation, exemptes de risques domestiques majeurs (garde corps dans les escaliers et sur les paliers, système de sécurité en cas de présence d’une piscine, etc). Le système d’assainissement et le chauffage doivent également être aux normes (chaudière révisée annuellement, ramonage des cheminées, etc).

    Outre ces obligations de base, communes à toutes les habitations d’aujourd’hui, l’aménagement d’une chambre d’hôte ne comporte pas d’obligation spécifique.

    A noter : En cas de labellisation, les organismes réclament parfois des aménagements spécifiques. Renseignez-vous.

    Aménager un gîte rural

    Un gîte rural doit obligatoirement être situé dans une zone rurale à vocation touristique. Le gîte peut être dans un bourg ou en campagne, mais il ne peut faire partie d’un immeuble en copropriété. Les maisons ne disposant pas d’espaces extérieurs accessibles ne peuvent être considérés comme des gîtes. De même, l’extérieur du gîte doit obligatoirement correspondre aux spécificités de la région.

    Un gîte doit au minimum comporter une salle commune, une cuisine, ou un coin cuisine comprenant un évier, une cuisinière, un réfrigérateur, une table et des chaises en proportion de la capacité d’accueil, une salle d’eau comprenant au moins un lavabo et une douche, ainsi que des toilettes, une machine à laver le linge.

    En terme de réglementation d’aménagement, deux cas de figure :

    • Soit le gîte proposé dispose de 5 chambres au plus et/ou peut accueillir moins de 15 personnes : dans ce cas aucune réglementation spécifique n’est demandée hormis celles classiques d’une maison d’habitation d’aujourd’hui, à l’identique des chambre d’hôtes.
    • Soit le gîte comprend plus de 6 chambres et/ou peut accueillir plus de 15 personnes : dans ce cas il est considéré comme un établissement recevant du public (ERP) et doit respecter des règles de sécurité spécifiques (sorties de secours suffisantes en nombre et en largeur, signalisées et balisées, résistance au feu des matériaux utilisés pour la construction et la décoration, accessibilité aux handicapés, etc)


    A noter : La loi n° 2009-888 du 22 juillet 2009 prévoit depuis le 1er juillet 2010, que toute personne qui offre un meublé de tourisme (notamment un gîte rural à la location) doit effectuer une déclaration préalable auprès du maire de la commune où est situé le meublé. Cette déclaration doit préciser l’identité et l’adresse du déclarant, l’adresse du meublé de tourisme ainsi que le nombre de pièces qui le composent, le nombre de lits et la ou les périodes prévisionnelles de location.

    Gîtes et chambres d’hôtes quelles différences ?

    Avec un nombre croissant de chambres d’hôtes, la concurrence est de plus en rude sur le secteur. Mais il est possible de faire la différence par un aménagement intérieur soigné et une rénovation bien menée. Le point.

    Les différents niveaux de confort à développer

    Si les clients d’une chambre d’hôtes ou d’un gîte n’attendent pas forcément une prestation cinq étoiles, il n’en reste pas moins vrai que le confort prime dans leur choix. Plusieurs leviers sont à actionner à cet effet :
    • la qualité acoustique : miser sur une bonne isolation des chambre entre elles.
    • les équipements : une literie de qualité et des salles de bains rénovées envoient un signal positif.
    • les pièces communes : cuisine, bureaux et autre salle à manger doivent être suffisamment spacieuses et agréables à vivre pour le plus grand nombre.
    • les matières : exit moquette dépassée et autre linoléum abîmé, et bienvenue aux sols en PVC, carrelage ou tomette.
    • l’éclairage : jouer sur les différentes intensités de lumière est important pour apporter du confort tout en baignant le lieu dans une douce atmosphère.

    Une décoration fidèle au lieu

    Les clients recherchent de l’authenticité à travers une chambre d’hôtes. Aussi, mettre en valeur les singularités du lieu est crucial.

    La décoration devra être la plus typique possible, en bannissant la standardisation propre aux hôtels et en respectant notamment l’histoire de la maison et de son territoire géographique. La chambre d’hôtes est située dans le Sud-est ? Un état d’esprit purement provençal s’impose alors !

    Une ambiance générale affirmée

    Un thème, une ligne directrice doit guider le propriétaire dans la définition de l’ambiance qu’il souhaite impulser à ses chambres.

    Zen, surprenant, moderne…peu importe la thématique pour autant qu’elle soit bien affirmée pour donner du caractère au lieu.

    Et vous ? Où en êtes-vous dans l’aménagement de votre chambre d’hôtes ?

    Labels et subventions

    Sachant que la création d’une chambre d’hôte coûte en moyenne 15 000 € (meubles et décorations compris) et celle d’un gîte entre 50 000 et 100 000 € en fonction du projet, les aides sont bienvenues. Ces aides et subventions sont principalement à aller chercher auprès du Conseil Général, du Conseil Régional. En moyenne, ces aides peuvent atteindre jusqu’à 30 % du montant des travaux hors taxe et sont soumises à un plafond. Selon les politiques locales, ces aides se limitent au gros œuvre ou peuvent déborder sur la décoration (peinture, revêtement de sol, etc). Le montant final des aides est fluctuant en fonction des départements et des régions, mais aussi du projet. En effet, selon qu’il s’agit d’un gîte rural, d’un gîte d’enfants, d’un gîte d’étape, les aides seront différentes. En moyenne, le plafond pris en compte est de 40 000 € pour des travaux réalisés dans une maison d’habitation existante et de 60 000€ pour des travaux dans d’anciens bâtiments agricoles.

    Généralement, l’obtention des aides est subordonnée à la labellisation.

    Pour les gîtes, deux réseaux sont accrédités au classement : les Gîtes de France et Clévacances.

    Pour les chambres d’hôtes, cinq réseaux sont reconnus par les pouvoirs publics : Gîtes de France, Fleurs de soleil, Clévacances, Accueil Paysan et Bienvenue au château.

    A noter : La labellisation Tourisme et Handicap ajoute quelques avantages financiers mais les travaux à réaliser sont généralement beaucoup plus lourds (portes élargies, salle de bains, toilettes et cuisine adaptées, rampes d’accès…).


    Attention : L’obtention des aides et subventions n’est en aucun cas automatique. Un dossier préalable doit être monté, et une visite de fin de chantier viendra vérifier que les travaux réalisés correspondent bien au descriptif du projet.