Terrasse bois : tout ce qu’il faut savoir

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    Les récentes enquêtes d’opinion ont montré que les Français dans leur ensemble apprécient le bois. La lassitude des Français pour les solutions minérales n’est pas la seule explication. La motivation est celle de la recherche d’authenticité et de produits chauds et naturels. La sensation particulière de marcher sur des planches en bois, ou de l’esthétique « pont de bateau » semble prévaloir sur les éventuelles contraintes que peuvent représenter le matériau bois. Les Français s’investissent aussi beaucoup dans leur maison et leur jardin. Comment mieux associer maison et jardin que par un aménagement de terrasse réussi ? Très tendance, le bois s’harmonise avec tous les styles et s’adapte parfaitement à tous les types de terrasses : terrasse attenante à une maison, terrasse de piscine…

    Terrasse bois : lames de bois ou caillebotis ?

    Terrasse en lames de bois

    • Planches de forme rectangulaire ressemblant à des lames de parquet.
    • Ces lames de bois se posent sur des lambourdes (écart conseillé : 40 cm) et permettent un espacement appréciable pour une terrasse autonettoyante : les poussières et l’eau disparaissent plus vite
    • En cas de problème, il est très simple de les remplacer.

    Les lames permettent une grande créativité dans les effets visuels, en choisissant par exemple différentes largeurs, aspects de surface (lisse, strié), en combinant le sens des poses, en alternant les joints (régulier, décalé…). Elles peuvent aussi être associées à des matériaux traditionnels (carrelage, pierre naturelle, dallage, pavé).

    Terrasse en caillebotis

    • Dalles carrées composées de petites planches de bois posées dans le même sens.
    • Les caillebotis se posent sur une surface plane (balcon, terrasse brute ou revêtue d’un ancien carrelage) ou sur un sol stabilisé et compacté (évitez le contact direct avec la terre) recouvert d’un géotextile (pour empêcher la prolifération de mauvaises herbes, de racines, etc.).

    Les caillebotis sont des dalles 50×50 ou 100×100 de bois pré-assemblées et fabriquées en usine. Faciles à installer, il suffit de les emboîter. Ils sont idéaux pour construire des terrasses carrées ou rectangulaires. On peut jouer avec le quadrillage des caillebotis pour réaliser des motifs géométriques sur sa terrasse.

    Comment poser une terrasse bois ?

    Sans technicité particulière, ce travail peut être réalisé par un bon bricoleur. Il ne nécessite que peu d’outillage (mètre, équerre, perceuse, scie…) pour sa mise en oeuvre. L’important est d’avoir une surface de sol plane (dalle béton ou sol compacté). C’est un travail propre et agréable que vous pourrez réaliser dès les premiers beaux jours. Pour information, si la plate forme qui reçoit les lambourdes est prête, une terrasse bois de 20 m2 est réalisée dans la journée à 2 personnes.

    Contrairement aux revêtements traditionnels, la terrasse bois, par la présence des joints qui facilitent l’écoulement des eaux (drainage), permet de s’affranchir des contraintes de gardes d’eau réglementaires et rend possible une pose au même niveau que les pièces de vie intérieures.

    NB : ce type de structure légère s’adapte après calage et mise à niveau à tous types de supports (dalle béton ou sol brut).

    Dans le cas de sol brut, il faudra réaliser des massifs bétons (parpaing, dalles 50×50).

    Il est aussi possible de recourir à des plots polymère. Disposés tous les 60 cm sous les lambourdes, ils sont en plus réglables en hauteur pour faciliter la mise à niveau de la terrasse. Lors d’une pose de caillebotis, ils sont prévus pour que les angles s’encastrent dans leur tête, et se placent environ tous les 50 cm, soit la taille des caillebotis. A titre d’exemple, une terrasse composée de 20 caillebotis devra être soutenue par 30 plots. N’oubliez surtout pas d’en mettre sur toute la circonférence.

    Seul inconvénient : il est compliqué dans ce cas de réaliser un bandeau latéral de finition, à moins de supprimer les plots sur la circonférence et de les remplacer par un cadre de lambourdes.

    Sur les sols bruts, on aura pris soin de disposer au préalable un géotextile qui évitera ou limitera la pousse des mauvaises herbes.

    Quand le dénivelé est important, on peut recourir à une structure porteuse sur pilotis (poteau-poutre). Plus coûteuse, cette solution permet toutefois de s’affranchir des contraintes de hauteur pour profiter de sa terrasse au niveau des pièces de vie sans marche, ce qui agrandira votre salon dès les beaux jours.

    Les lames du platelage

    Dimensions courantes :

    Les lambourdes

    Pour faciliter le vissage en particulier à la jonction de 2 lames, il est conseillé de choisir des lambourdes ayant une largeur de 60 mm.

    Pour un bon maintien des lames et une bonne prise des vis dans les lambourdes, celles-ci doivent avoir une hauteur minimum de 40 mm.

    La fixation des lambourdes peut s’effectuer en fonction du support (dalle béton, massif béton, plot polymère), par vis dans l’axe ou sur le coté par équerre.

    Une section de lambourdes 60×40 mm convient dans la plupart des cas.

    Tout doit être donc mis en oeuvre dans la conception pour faciliter le bon écoulement des eaux sous, sur et en périphérie de la terrasse : drainage, pente d’écoulement, calage. Du respect de ces règles dépend la durabilité de votre terrasse et de sa propreté (auto nettoyage).

    Sur une dalle béton (pente >1.5%) ou carrelée pour le bon écoulement des eaux de pluie et pour améliorer la durabilité de l’ouvrage, il est possible lors de la fixation des lambourdes (visser- cheviller) d’interposer des cales de quelques mm en matériaux incompressibles et imputrescibles.

    Joints et écartement des lames

    Le bois est un matériel naturel. Il se dilate, se rétracte, au rythme de saisons sèches et humides. Ce phénomène est très visible au niveau des joints entre lames. Lors de la pose, il faut tenir compte de ce paramètre pour anticiper ces variations afin qu’il y ait suffisamment de joint durant l’hiver pour éviter un soulèvement et inversement durant l’été pour que l’écartement ne soit pas trop disgracieux. Il est donc recommandé pour des lames allant jusqu’à 140 mm de large, de ne pas les poser avec des joints à 8 mm. Ce choix dépend aussi du type de bois, de sa densité et de son taux d’humidité lors de la pose. Ce taux peut parfois être élevé. Après traitement autoclave, il est souvent gorgé d’humidité. Après la pose, il va sécher et donc se rétracter.

    Sens des lames

    Les lames avec une face lisse et face striée peuvent se poser en fonction des goûts, côté face striée ou côté face lisse ou en alternant face striée/face lisse. Le coté lisse moins incrustant et plus facile d’entretien peut s’avérer intéressant.

    Fixation des lames

    Il existe deux types de fixations :

    Terrasse en bois : traitement et entretien

    Contrairement à ce qu’on pourrait penser, le bois ne nécessite que peu d’entretien. Certains bois sont naturellement protégés.

    Pour celui qui accepte son grisaillement, une terrasse en bois nécessite très peu d’entretien. Une à 2 fois par an, un simple lavage à la lessive et à la brosse suffit pour retirer les mousses et pollutions éventuelles. Il faut éviter les lavages à haute pression en particulier avec des bois tendres qui ont tendance à arracher les fibres du bois.
    Avec la lumière et sous l’effet des UV, le bois a tendance à prendre une teinte gris argenté. Tous les bois en extérieur, même traités en autoclave, subissent ce changement mais avec des évolutions plus ou moins rapides.

    Il existe des produits « dégriseurs » vendus dans le commerce, qui permettent de redonner une teinte à votre terrasse. Mais ce type de traitement du bois ne permet pas un retour absolu à la teinte d’origine et son effet n’est également que temporaire.

    Si vous préférez lutter contre le vieillissement naturel de l’aspect du bois, vous pourrez aussi appliquer un produit d’imprégnation non filmogène (lasure, huile) qu’il faudra renouveler régulièrement.

    Moins durable que des revêtements traditionnels, la durée de vie d’une terrasse en bois reste raisonnable. Elle est fonction de l’essence de bois utilisée et de son traitement. Un pin classe 4 est donné pour une longévité de 15 ans.
    Attention toutefois à la pose : sa durée de vie dépend aussi de la bonne aération et du bon écoulement des eaux.

    Une autre alternative au bois naturel est le bois composite, reconnu pour ses qualités d’imputrescibilité. Il ne demande que très peu d’entretien, il est traditionnellement apprécié en teinte bois, mais existe aussi en d’autres teintes : brun acajou, rouge, vert olive et même le noir. Des couleurs qu’il faudra assortir au style de votre habitation. Il existe en lame ou en caillebotis. Attention : son prix est plus élevé que celui du bois naturel.

    Classement et choix des bois de terrasse

    En fonction de leur destination (charpente, fenêtre, bardage, terrasse extérieure), les bois utilisés doivent répondre d’une classe d’emploi au risque biologique (insecte, champignon, moisissure…).
    Ce risque est fonction du risque d’humidification (surface horizontale piégeant), de l’exposition des bois (exposé ou protégé sous abri), de la zone géographique (climat modéré, climat sec méditerranéen, DOM).

    C’est ainsi que les terrasses extérieures relèvent de :

    • la classe 3 : s’il s’agit de bois extérieurs sans contact avec le sol ni avec une source d’humidification prolongée, et sans piège à eau
    • la classe 4 : s’il s’agit de bois extérieurs en contact avec le sol ou avec une source d’humidification prolongée ou permanente

    CONSEIL : par sécurité, privilégiez un bois de classe 4 pour une meilleure tenue dans le temps de votre terrasse.

    Caractéristiques de quelques bois

    Pin : de la forêt des Landes ou des Vosges

    Avantages du pin :

    Acacia : une alternative au bois exotique

    Avantages de l’acacia :

    Ipe : bois d’Amérique du Sud

    Avantages de l’ipe :

    Teck

    Avantages du teck :

    Un éclairage adapté pour votre terrasse en bois

    Nous vous recommandons l’emploi d’appliques murales que vous fixerez sur la façade délimitant votre terrasse. Ces appliques extérieures doivent produire de la lumière directe pour un éclairage suffisant de votre terrasse. Cependant, pour éviter d’éblouir vos invités, pensez à utiliser des appliques murales avec diffuseur qui auront pour effet d’adoucir la lumière. Dans le cas où votre terrasse est couverte et dispose d’un point lumineux, vous pouvez utiliser un plafonnier (de préférence équipé d’un diffuseur), une suspension ou une lanterne, en vous assurant que votre hauteur de plafond est suffisante.

    Pour l’éclairage complémentaire de votre terrasse, vous pouvez utiliser des potelets d’éclairage ou des lampadaires de jardin que vous placerez aux extrémités de votre terrasse. Veillez à vous assurer que ces luminaires d’extérieur produisent un éclairage indirect avec diffuseur. Ainsi vous délimiterez harmonieusement votre terrasse tout en profitant de la vue de votre jardin.
    Il est possible aussi de souligner le contour de votre terrasse avec des spots encastrés dans le sol ou des balises d’éclairage à LED. Cependant, ces balises d’éclairage LED auront plus vocation à décorer votre extérieur qu’à éclairer proprement dit votre terrasse.

    Les démarches administratives pour une terrasse en bois

    Faut-il un permis pour une terrasse en bois ?

    Si votre terrain est plus bas et que vous souhaitez réaliser une terrasse surélevée, par exemple pour être au même niveau que vos pièces de vie, sachez qu’il vous faudra déposer une déclaration préalable de travaux ou un permis de construire au delà de 20 m2.

    Si votre terrasse est de plain pied ou faiblement surélevée par rapport au sol en théorie, aucune formalité n’est nécessaire.

    Quelle TVA sur les travaux de terrasse ?

    Quelque que soit l’ancienneté de votre habitation, les travaux de construction ou d’agrandissement d’une terrasse relève de la TVA normale.

    Seuls les travaux de réfection du revêtement d’une terrasse existante sur une habitation de plus de 2 ans peuvent bénéficier du taux réduit.