La ferme à salle haute, emblème de l’architecture languedocienne
Un second étage pouvait être construit afin d’y installer, selon l’activité du propriétaire, une magnanerie : lieu d’exploitation de sériciculture, soit l’élevage du ver à soie.
De longues murettes de pierres sèches venaient en prolongement de l’habitation, donnant à l’ensemble une couleur uniforme contrastant subtilement avec les teintes du sol.
L’aspect général de ces maisons typiques est plutôt irrégulier, des pierres de tailles et formes différentes étant empilées puis liées entre elles de manière simple voire rudimentaire.
Les linteaux des maisons étaient soutenus par des dalles de calcaire, également sommairement taillés tout comme les encadrements. L’ensemble donne un aspect singulier, sans réelle recherche de parfaite symétrie.
Pour la toiture, des plaques de lave volcanique, de schiste, de calcaire ou encore d’ardoise étaient utilisées. Dans certains cas, le chaume servait de protection.
Une rénovation en accord avec l’esprit d’origine
Par ailleurs, les murs étant par définition porteurs, l’ajout d’un IPN sera nécessaire pour cloisonner l’intérieur et créer de nouveaux espaces.
Pour la couverture, des spécialistes des méthodes artisanales devront officier, notamment pour ce qui est de la taille des tuiles en ardoise, technique singulière et délicate.