Agrandir pour créer une suite parentale

Agrandir pour créer une suite parentale

    Un projet ?

    Simple et rapide, réponse sous 48h !

    1/2

    Votre projet



    Besoin d'un architecte ou maître d'oeuvre

    Décrivez votre projet travaux


    * Champs obligatoires

    Suivant

    2/2

    Vos coordonnées





    Précédent

    * Champs obligatoires

    Vous habitez une maison ancienne et vous souhaitez créer une suite parentale dans une extension de maison ? Vous choisissez de toutes évidences la solution la plus simple ! En effet, par principe, une extension vous permet de calibrer exactement la surface dont vous avez besoin et comme la construction est neuve, elle prévoit d’entrée de jeu à courir sous la dalle, les raccordements dont vous avez besoin.

    Le plus souvent lorsqu’il s’agit d’une suite parentale, l’extension prend place dans la continuité de la maison. Selon le style de votre maison et vos envies, l’extension peut s’inclure en partie dans le bâti en L ou dans le prolongement de l’existant ou se juxtaposer au bâti existant.

    Dans le premier cas, la reprise de la toiture est à prendre en compte. Le rendu final est plus harmonieux, mais le coût est également plus important.

    Dans le deuxième cas, la construction s’envisage dans le style de la maison ou au contraire dans un style tranché (toit plat en opposition à la toiture pentue du corps principal par exemple).

    Pour votre extension, vous avez le choix du mode constructif : soit en parpaings, soit en briques, soit encore en ossature-bois.

    Bon à savoir

    De manière générale, pour créer votre extension, vous devrez satisfaire à des formalités :

    • Soit l’obtention d’un permis de construire quand la surface après travaux est supérieure ou égale à 150 m2 ou quand les travaux ajoutent 20 m2 (40m2 en zone urbaine) à l’existant.
    • Soit l’obtention d’une déclaration préalable de travaux lorsque l’extension ne dépasse pas 20 m2 (40 m2 en zone urbaine).

    Avant de vous lancer dans vos travaux, vous devez impérativement vérifier que vous êtes en droit de rajouter des mètres carrés à votre bâti existant. Le COS (Coefficient d’Occupation des Sols) de votre parcelle vous indique si vous avez atteint le maximum constructible autorisé. Pour exemple, si votre COS est fixé à 0,70, vous ne pouvez pas construire plus de 70 mètres carrés habitables sur une parcelle de 100 m2.

    D’autres règles d’urbanisme peuvent également être opposables selon les communes (limitation dans les modifications de façade, obligations architecturales dictées par la commune ou le règlement de copropriété si vous êtes en lotissement, etc). Avant toute chose donc, rendez-vous dans votre mairie au service urbanisme et demandez à consulter le PLU (Plan Local d’Urbanisme), ou le POS (Plan d’Occupation des Sols) si la commune n’a pas de PLU.

    Dans la très grande majorité des cas, le recours à un architecte n’est pas obligatoire. Ceci étant, si la construction de votre extension fait passer la surface habitable totale de votre maison à plus de 150 m2, vous devrez obligatoirement faire appel à un architecte diplômé pour mener à bien votre projet.

    Concernant les impôts locaux, l’agrandissement d’une maison par extension renchérit les calculs. Sachant que l’obtention préalable d’un permis de construire ou d’une demande de travaux est obligatoire, les services fiscaux seront automatiquement avertis.

    Sachez de plus que depuis le 1er janvier 2013, toutes les nouvelles constructions doivent être conformes à la RT 2012, y compris les extensions dès lors que la surface de l’extension équivaut à plus de 30 % de la surface de la maison existante ou à plus de 150 m2.

    Si tel est votre cas, cela suppose pour ce nouveau bâti un renfort d’obligations (et un surcoût !) et notamment l’obligation de résultat d’un bâti performant (basse consommation). Dès la demande de permis de construire, il est demandé de prouver aux autorités que la construction à venir prend bien en compte les obligations en terme de performance, de perméabilité à l’air et de confort d’été.

    Quel budget pour une suite parentale ?

    Il existe autant de projets que de situations. Chaque projet étant bien évidemment unique, un chiffrage précis doit être réalisé en amont de façon formelle.

    Sachant que selon les projets, le budget peut osciller entre quelques centaines d’euros pour l’ajout d’un coin douche dans une chambre, à plusieurs dizaines de milliers d’euros lorsque les sols, le plancher, les raccordements en eau, l’adaptation du réseau électrique, la création d’un escalier, etc sont mis bout à bout, la solution la plus simple en apparence n’est pas forcément la moins onéreuse !

    Pour plus de simplicité, mieux vaut faire appel à un maitre d’œuvre agréé Camif Habitat qui saura vous proposer les meilleures solutions au meilleur coût.