Bois pour extension de maison : les trois classiques
1. L’épicéa
Couramment utilisé pour la fabrication des ossatures bois, l’épicéa (autrement dit le sapin) est une essence de bois économique. Solide mais sensible à l’humidité, l’épicéa est principalement l’essence dont on fait les charpentes et les murs. Ces parties structurelles ne sont jamais en contact avec l’humidité intérieure et les intempéries extérieures. Léger et robuste à la fois, l’épicéa permet de créer des structures complètes à un prix abordable. Il ne peut en aucun cas convenir à faire du bardage.
2. Le douglas
Le douglas est une essence utilisable pour une extension en ossature bois, mais également pour le bardage bois d’une extension. Plus cher que le sapin, ce bois est résistant face aux intempéries. Il est reconnaissable avec sa jolie teinte naturelle tirant vers le rouge après quelques années. Le douglas peut aussi être utilisé pour fabriquer des terrasses. Naturellement imputrescible, le douglas ne nécessite aucun traitement.
3. Le mélèze
Reconnaissable grâce à sa couleur brune qui vire au vert de gris avec le temps, le mélèze est un bois solide qui est réputé pour sa très grande résistance au froid (jusqu’à -70° !). Souvent utilisé en bardage extérieur, le mélèze est un bois sans entretien qui peut rester « au naturel » grâce à sa très grande résistance à l’humidité.
Les autres essences de bois pour une extension de maison
Parmi les autres essences de bois régulièrement utilisées dans la construction d’extension bois l’on trouve notamment le red cedar et le chêne, plus rarement le chataignier, le robinier et les bois exotiques.
Le red cedar est un bois rouge intense qui a la particularité d’être sans nœuds et à fil droit. Ce bois est souvent utilisé en bardage du fait de la couleur argentée chic qu’il prend avec le temps. Naturellement durable, le red cedar est originaire du Canada. Son prix est assez élevé.
Le chêne quant à lui est surtout utilisé pour la fabrication de charpentes ou de planchers. Réputé pour sa solidité, le chêne a deux inconvénients majeurs : son prix et son poids élevé.
Deux classements pour bien choisir son essence de bois
Les bois de constructions sont soumis à deux classements : le classement mécanique / structurel et le classement de durabilité.
- Le classement mécanique / structurel définit selon l’essence, la résistance à une pression. Ce classement est utilisé essentiellement pour le bois de structure (ossature bois). Le sapin, l’épicéa et le mélèze sont en C30, le douglas en C24, le chêne en D35. Plus le chiffre est élevé, plus le bois est résistant. L’ossature doit théoriquement avoir une résistance d’au moins 24.
- Le classement de durabilité s’exprime en classe de risques liés à l’emploi du bois en fonction de l’humidité et des risques bioclimatiques (insectes, termites, pourriture, champignons). La classe risque 2 désigne un bois qui doit être à l’abri des intempéries, les risques 3 et 4 signifient que le bois peut être non abrité et en contact direct avec le sol.
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