Surélévation totale ou partielle ?
Une surélévation partielle peut simplement permettre d’ajouter un « module » au dessus de votre maison. De faible surface, ce module abrite souvent une pièce à usage secondaire (bibliothèque, bureau, atelier, chambre d’amis, salle de jeux ou de sports…) dont l’accès ne modifie pas en profondeur l’organisation de la maison.
A contrario, avec l’ajout d’un étage complet, vous pouvez quasiment doubler votre surface au sol et obtenir la possibilité d’aménager de grands volumes (pièces de vie, chambres,…) qui peuvent modifier sensiblement l’organisation de la maison.
Surélever l’ensemble de la toiture, c’est aussi l’occasion de pouvoir rénover sa toiture si cela s’avère nécessaire.
En rupture ou intégrée ?
Selon l’envie, on cherchera à s’inscrire dans la continuité de l’architecture existante ou au contraire, à se mettre en rupture avec cette dernière. Mais, de toute façon et quel que soit le parti pris architectural (toiture courbe, à plusieurs pans, végétalisée, présence d’un revêtement bois, d’une terrasse,…), votre surélévation induira forcément un changement d’équilibre visuel. Selon les matériaux utilisés, cette différence avec l’existant sera plus ou moins marquée.
Quels matériaux pour une surélévation ? Béton, bois ou briques ?
La surélévation « traditionnelle » offre l’intérêt d’utiliser les mêmes matériaux que l’existant (brique monomur, parpaings, bloc béton cellulaire…). Mais, selon les charges admissibles par vos fondations et les murs de votre maison, cette solution n’est pas toujours envisageable.
La surélévation en ossature bois fait preuve d’une grande polyvalence et s’affranchit de ces problèmes de surcharge. Légère (le bois est cinq fois moins lourd que le béton) et modulable, l’ossature bois s’adapte sur fondations bois, brique ou béton et permet de se greffer sans difficultés à l’ouvrage existant.
Enfin, la réalisation d’une surélévation en ossature bois est plus rapide ; Le système constructif permet de pré fabriquer en atelier la plupart des composants de la maison. Les chantiers sont donc très courts et nécessitent peu de main d’œuvre : une semaine suffit pour mettre une maison hors d’eau- hors d’air. En outre, les chantiers sont propres et respectent l’environnement végétal et architectural en place.
Toit à pans ou toit terrasse ?
La création d’une surélévation peut être aussi la bonne occasion de réaliser un toit terrasse qui donnera une valeur ajoutée non négligeable à votre bien immobilier.
Cependant, dans le cas d’un toit-terrasse accessible, il faudra prévoir un système d’étanchéité particulier qui puisse accueillir un revêtement de sol, comme par exemple du carrelage. Il s’agit alors d’une membrane recouverte d’un bitume. Autre solution, la dalle sur plots, permettant de créer une terrasse bois.
Un toit-terrasse peut aussi être végétalisé. A l’étanchéité est ajouté de la terre, qui accueille ensuite des plantes, généralement sans entretien (plantes grasses). Le poids est toutefois important, ce qui rend l’intégration de ces toitures souvent délicate dans le cas d’une surélévation.
