Comment chauffer sa maison grâce aux énergies renouvelables ?

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    Mis sur le devant de la scène par le « Grenelle de l’Environnement » et bénéficiant depuis 2001 de diverses incitations fiscales, le couple chauffage/énergies renouvelables est au cœur de la problématique du développement durable.

    Le chauffage : débauche d’énergie et de CO2

    Entre tous les défis environnementaux soulevés par le « Grenelle de l’environnement », l’un des plus importants consiste à réduire la consommation énergétique des bâtiments. Sur 100kWh consommés en France, 42,5 le sont en effet par le bâtiment. Et, sur ces 42,5kWh, 70% sont consacrés au chauffage. Cette débauche d’énergie s’accompagnant de près de 6 milliards de tonnes d’émissions de CO2, on comprend sans peine l’enjeu stratégique du chauffage. L’isolation des habitations et l’installation d’appareils de chauffage n’utilisant plus d’énergies fossiles permettrait d’épargner les ressources naturelles, de réduire les dépenses énergétiques et donc financières et, surtout, de limiter considérablement l’émission de gaz à effet de serre.

    Les énergies renouvelables : qu’est-ce que c’est ?

    On appelle énergies renouvelables ou énergies « flux » les sources d’énergie dont les réserves sont inépuisables à l’échelle humaine ou se renouvellent naturellement très vite. Ce terme recouvre l’énergie bois (dès lors qu’on abat moins d’arbres qu’il n’en pousse), les énergies solaires, hydroélectriques, éoliennes, géothermiques et aérothermiques qui, toutes ou presque, engendrent peu de déchets ou d’émissions polluantes. Choisir une énergie renouvelable pour se chauffer, c’est donc choisir un mode de chauffage respectueux de l’environnement présent et futur.

    Comment choisir ?

    Si tout le monde s’accorde sur la nécessité d’isoler convenablement son habitation pour diminuer sa consommation énergétique, seule une minorité (certes grandissante) est convaincue de l’importance d’utiliser des installations domestiques de chauffage fonctionnant à partir d’énergies durables. Les solutions performantes dans ces domaines manquent sans doute encore de publicité et d’exposition. Entre nouvelles chaudières biomasse et pompes à chaleur géothermique par exemple, il est encore très difficile de choisir. Il est rare en effet que soit présentés côte à côte les caractéristiques, les avantages, les défauts de chaque dispositif et, surtout, le prix du kWh selon l’énergie concernée.

    Chauffage : les différents types

    Ces informations vous permettront de choisir un chauffage respectueux de l’environnement adapté à votre situation particulière.

    Bois (bûches)

    Type d’installation et principe de fonctionnement

    Outre les traditionnelles cheminées, il existe de nombreux dispositifs utilisant le bois sous forme de bûches comme combustible. Des chaudières à bûches mises au service d’installation de chauffage central traditionnel aux inserts, foyers fermés et autres poêles… une chose est sûr, le bois a toujours de l’avenir.

    Aides financières

  • 22 % ou 36 % si remplacement d’un ancien matériel détruit**
  • Aides et primes des collectivités territoriales
  • Subvention de l’ANAH (en fonction des ressources et du lieu d’habitation).
  • Tarifs TTC en € *

    3,2€

    Points forts

  • Rendement jusqu’à 90% selon l’appareil utilisé.
  • Energie très bon marché
  • Installation peu coûteuse
  • Bilan carbone neutre (lors de la combustion du bois, n’est rejetée dans l’atmosphère que la quantité de carbone que l’arbre brûlé a transformé par photosynthèse lors de sa croissance)
  • Valorisation des déchets forestiers et des paysages (le bois-énergie permet de compenser le coût de l’entretien sylvicole).
  • Points faibles

  • Stockage
  • Poussière
  • Manipulations
  • Régulation et diffusion de la chaleur produite
  • Bois pellets (granulés)

    Type d’installation et principe de fonctionnement

    Le pellet ou granulé est un granulat de sciure compressée. Soumis à une législation très stricte en matière d’humidité, le granulé a un rendement très important. Brûlé en chaudières à alimentation automatique (granulés en vrac) ou en poêle rechargeable (granulés en sac), il s’intègre parfaitement dans un dispositif de chauffage central traditionnel.

    Aides financières

  • 22 % ou 36 % si remplacement d’un ancien matériel détruit**
  • Aides et primes des collectivités territoriales
  • Subvention de l’ANAH (en fonction des ressources et du lieu d’habitation).
  • Tarifs TTC en € *

    4,2€ (en vrac, livraison par camion souffleur)
    5,8 € (en sac)

    Points forts

  • Rendement jusqu’à 97%
  • Bilan carbone neutre (lors de la combustion du bois, n’est rejetée dans l’atmosphère que la quantité de carbone que l’arbre brûlé a transformé par photosynthèse lors de sa croissance)
  • Valorisation des déchets forestiers et des paysages (le bois-énergie permet de compenser le coût de l’entretien sylvicole)
  • Points faibles

  • Stockage
  • Installation encore coûteuse
  • Approvisionnement et qualité (essence du bois, origine, …).
  • Bois copeaux / plaquettes

    Type d’installation et principe de fonctionnement

    Chaudières à alimentation automatique s’intégrant dans des dispositifs de chauffage central traditionnels.

    Aides financières

  • 22 % ou 36 % si remplacement d’un ancien matériel détruit**
  • Aides et primes des collectivités territoriales
  • Subvention de l’ANAH (en fonction des ressources et du lieu d’habitation).
  • Tarifs TTC en € *

    2€

    Points forts

  • Rendement jusqu’à 85%
  • bilan carbone neutre (lors de la combustion du bois, n’est rejetée dans l’atmosphère que la quantité de carbone que l’arbre brûlé a transformé par photosynthèse lors de sa croissance)
  • Energie bon marché
  • valorisation des déchets forestiers et des paysages (le bois-énergie permet de compenser le coût de l’entretien sylvicole)
  • Points faibles

  • Stockage
  • Installation coûteuse
  • Approvisionnement
  • Géothermie

    Type d’installation et principe de fonctionnement

    Pompe à chaleur et dispositif de captation de l’énergie du sous-sol. Ce dispositif peut être vertical (utilisation d’un puits de forage de 100m de profondeur ou de la nappe phréatique) ou horizontal (réseau de capteurs enterrés à quelques dizaines de cm de profondeur sur une surface égale à 2 fois celle de l’habitation à chauffer).
    Globalement les 2/3 de l’énergie utilisés proviennent du sous-sol et 1/3 de la pompe à chaleur alimentée électriquement.
    L’énergie est distribuée dans la maison par l’intermédiaire d’un plancher chauffant ou de radiateurs basse température.

    Aides financières

  • Crédit d’impôt de 36 %**
  • Aides et primes des collectivités territoriales
  • Subvention de l’ANAH (en fonction des ressources et du lieu d’habitation).
  • Prime de 1800€ de l’ANAH
  • Prêts EDF à taux préférentiel
  • Tarifs TTC en € *

    Environ 3,6€
    En considérant une installation type : 2/3 énergie géothermique et 1/3 de consommation électrique (fonctionnement de la pompe à chaleur)

    Points forts

  • Peu encombrante dans la maison
  • Points faibles

  • Toutes les installations ne sont pas envisageables partout
  • Utilisation forcée de l’électricité
  • Installation coûteuse
  • Pas de plantation importante (racineux) à l’aplomb des capteurs
  • Aérothermie

    Type d’installation et principe de fonctionnement

    Le principe de l’aérothermie consiste à capter les calories dans l’air extérieur grâce à une pompe. La chaleur est diffusée par un circuit hydraulique alimentant un plancher chauffant/rafraîchissant, des radiateurs ou des ventilo-convecteurs. Dits thermodynamiques, ces systèmes de pompes à chaleur fonctionnent sur l’utilisation d’un fluide frigorigène qui permet de transférer les calories de l’extérieur vers l’intérieur. Les pompes sur air utilisent un ventilateur pour capter l’air. En cas de grand froid, le système doit être relayé par un autre dispositif de chauffage, souvent électrique.

    Aides financières

  • Jusqu’à 22% de crédit d’impôt
  • Subvention de l’ANAH (en fonction des ressources et du lieu d’habitation).
  • Prime de 900€ de l’ANAH
  • Prêts EDF à taux préférentiel
  • Aides et primes des collectivités territoriales
  • Tarifs TTC en € *

    De 3,6 à 11€
    En considérant une installation type : 2/3 de l’énergie utilisée provient de l’air et 1/3 de la pompe à chaleur. Selon les conditions d’utilisation et en fonction du tarif électrique négocié avec l’opérateur. En effet, en cas de températures très basses, la pompe à chaleur fonctionne au tout électrique, ce qui augmente considérablement le prix du kWh.

    Points forts

  • Réversible, permettant de climatiser l’habitation durant l’été
  • Peu encombrante
  • Prix de l’installation
  • Points faibles

  • Bruit : les pompes à chaleur aérothermique sont bruyantes et ne peuvent par conséquent pas être mises en place partout.
  • Coût avantageux en période de fonctionnement classique mais devient onéreux lorsque le système de chauffage électrique se met en marche en cas de grands froids.
  • Solaire thermique

    Type d’installation et principe de fonctionnement

    Comme toute installation de chauffage central, une installation de chauffage solaire combine :

    Aides financières

  • Crédit d’impôt de 45%**
  • Subvention de l’ANAH (en fonction des ressources et du lieu d’habitation).
  • Aides des collectivités territoriales (renseignez-vous auprès de votre espace Info-Energie).
  • Tarifs TTC en € *

    0€
    + prix de l’énergie dont use le système d’appoint si vous êtes amenés à l’utiliser.

    Points forts

  • Energie gratuite
  • Propre, ne rejetant ni substance polluante ni gaz à effet de serre dans l’atmosphère.
  • Inépuisable et disponible partout
  • Idéal pour la production d’eau chaude sanitaire
  • Points faibles

  • Installation coûteuse
  • Appoint d’une autre énergie nécessaire en cas de faible ensoleillement
  • Le liquide caloporteur employé dans certaines installations est très polluant, ce qui peut être source de complications lorsque l’installation est endommagée accidentellement ou quand elle parvient en fin de vie.
  • Solaire photovoltaique

    Type d’installation et principe de fonctionnement

    Installés ou non en toiture, les capteurs solaires photo-voltaïques permettent la production d’électricité « 100% énergie renouvelable ».
    L’électricité peut éventuellement servir à alimenter des appareils à très faible consommation de la maison mais elle est surtout destinée à être revendue aux distributeurs d’énergie (EDF par ex).

    Aides financières

  • Crédit d’impôt de 22%**
  • Subvention de l’ANAH (en fonction des ressources et du lieu d’habitation).
  • Aides des collectivités territoriales (renseignez-vous auprès de votre espace Info-Energie).
  • Achat de l’électricité produite par votre opérateur.
  • Tarifs TTC en € *

    0€

    Points forts

  • Energie qui, non contente d’être gratuite, rapporte.
  • Un contrat de vente des KW produits peut-être passée avec un distributeur d’énergies.
  • Propre, ne rejetant ni substance polluante ni gaz à effet de serre dans l’atmosphère.
  • Inépuisable et disponible partout.
  • Points faibles

  • Installation coûteuse
  • Idéal pour le neuf mais difficilement intégrable en rénovation : il n’est pas évident de transformer une vieille demeure en maison passive ou à énergie positive sauf à multiplier les capteurs photo-voltaïques…
  • * Tarif TTC en € pour 100kWh PCI (hors coût du matériel) Sources : Itebe et Ministère des finances, août 2007.
    ** % appliqué sur les dépenses d’équipements réellement supportées par le contribuable, déduction faite des aides publiques (régions, ANAH,…)

    A titre comparatif : le prix des autres énergies

    Tarif TTC des énergies en € /Kwh (janvier 2013), hors coût du matériel, hors frais d’abonnement.
    Ce coût est calculé sur la capacité calorifique maximale de l’énergie ou Pouvoir Calorifique Supérieur (PCS)