Rénovation énergétique : un impact sur le prix de vente.

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    Intégrées au diagnostic de performance énergétique (DPE) obligatoire lors de la vente ou de la mise en location d’un logement, les étiquettes environnementales permettent de classer les performances d’un logement. L’étiquette climat informe sur les émissions de gaz à effet de serre, l’étiquette énergie situe la performance énergétique de l’habitation.

    Mais ces informations ont-elles une incidence sur les prix de vente ?

    Rénovation énergétique et valeur verte

    Même s’il est encore difficile d’estimer la valeur « verte» des maisons et appartements vendus et de mesurer l’impact réel de leur performance énergétique, force est de constater que les informations fournies par les étiquettes environnementales, de plus en plus crédibles auprès des vendeurs et acheteurs, permettent désormais de négocier, en plus ou moins-values selon le classement obtenu, le prix des biens immobiliers et sont devenues désormais de vrais leviers de négociation.

       

    Ainsi, par exemple, un logement classé « D » pourra se négocier à un prix plus élevé (jusqu’à 5 % de plus) qu’un même logement (même endroit, même superficie, mêmes caractéristiques …) classé au niveau inférieur « E ».

    Augmenter la performance énergétique d’une maison ou d’un appartement par une rénovation énergétique est donc devenu une nécessité aux yeux d’un certain nombre de vendeurs qui ont bien compris qu’améliorer l’étiquette énergétique de son bien,  c’est lui donner davantage de valeur.

    Tout bon propriétaire a donc intérêt à valoriser son patrimoine en améliorant la qualité énergétique de son bien. Oui mais comment ? Contrairement à une idée reçue, une rénovation thermique ne coûte pas nécessairement très cher. Certains postes comme l’isolation des combles ou le remplacement des fenêtres sont relativement abordables. Dès lors qu’on touche à la production d’énergie, les coûts peuvent être plus conséquents ; ainsi par exemple, l’installation d’une chaudière à condensation peut nécessiter un budget entre 4 000 et 6 000 €.


    Des prix de vente plus élevés ?

    D’une manière générale, il est donc possible de gagner une lettre sur le DPE (en passant par exemple de « E » à « D ») en investissant autour de 3 000 €. Cet investissement vous permettra peut-être d’augmenter votre prix de vente (jusqu’à 5 % dans certains cas).

    Si vous envisagez une progression plus ambitieuse (en passant par exemple d’une classe « F » à une classe « D ») il vous sera nécessaire d’envisager un budget travaux plus conséquent autour des 7 000 à 10 000 € environ mais cet investissement plus lourd devrait vous permettre d’espérer un prix de vente de votre maison plus élevé, majoré de près de 10 % ;

    Bien que théorique, cette approche met en exergue le rapport de plus en plus étroit entre qualité environnementale des logements et leurs prix de vente.

    Travaux énergétiques : un gros potentiel

    Aujourd’hui seules 53 % des résidences (principales) affichent une étiquette énergie D ou E et on ne dénombre qu’à peine 3 % de biens dotés d’une étiquette A ou B !  C’est dire tout le potentiel d’évolution du marché de l’immobilier en France…

    Pour inciter les propriétaires à engager des travaux de rénovation, l’état a notamment mis en  place différentes aides financières : éco prêt, crédit d’impôt pour la transition énergétique (CITE) certificats d’économie d’énergie, subventions accordées par l’Agence nationale de l’habitat (Anah), etc… renseignez-vous !