Zoom sur le vitrage chauffant

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    Le vitrage chauffant en rénovation

    Le vitrage chauffant est une technologie simple de rénovation de fenêtres. Son principe consiste à appliquer une couche de microparticules de fer, non visible à l’œil nu, sur la surface interne du verre intérieur de la fenêtre. La vitre tout entière se transforme alors en résistance électrique reliée à une petite alimentation cachée, tout comme les fils électriques, dans les profilés.

    Le vitrage chauffant possède l’avantage principal d’une fonction « deux-en-un » : fenêtre et radiateur à la fois. Bien entendu, afin d’éviter l’écueil de chauffer l’extérieur autant que l’intérieur, la vitre extérieure dispose d’une forte capacité d’isolation, fait « rebondir » les rayons pour les renvoyer vers l’intérieur de la pièce.

    Vitrage chauffant en rénovation

    Le vitrage chauffant utilise le principe du chauffage par rayonnement qui utilise les infrarouges : elle chauffe donc les corps et les objets, et non l’air lui-même. Une solution idéale lors de travaux de rénovation énergétique avec de grandes hauteurs sous plafond.

    Contrairement au chauffage par convection (radiateurs en fonte), le rayonnement est une solution qui requiert une température moins élevée que les autres systèmes pour obtenir une sensation de confort et tend à diminuer les coûts de fonctionnement. D’autre part, le chauffage par rayonnement ne brasse pas d’air chaud (comme pour un radiateur à convection), il n’y a donc pas de déplacement de poussière et cela baisse le risque d’humidité sur les murs.

    Un produit adapté pour vos travaux d’isolation

    La capacité importante d’isolation du vitrage chauffant (seulement 10 % environ de déperdition d’énergie) en fait un produit très adapté aux constructions et rénovations réalisées dans les régions de grand froid. Ainsi, selon la position d’installation de la vitre, on pourra diriger la chaleur soit vers l’extérieur pour faire disparaître la neige sur les carreaux, soit vers l’intérieur pour supprimer le phénomène de condensation. Cependant, le choix d’une fonction annule forcément l’autre.

    Côté puissance, il faut compter environ 50 W/m², soit 750 W pour chauffer une pièce d’environ 15 m². Pour pouvoir être utilisée en tant que chauffage principal, la technologie actuelle requiert cependant un vitrage recouvrant minimum un tiers de la pièce.

    Mais il est rare d’avoir une telle proportion de vitrage dans l’habitat individuel et c’est pourquoi un mix énergétique est souvent conseillé. Par exemple, un plancher chauffant se marie idéalement avec une petite vitre chauffante.

    Enfin, compatible avec des solutions domotiques, cette technologie permet aussi de contrôler à distance la température de chaque pièce, voire de programmer le déclenchement du dispositif à une heure précise.

    Le vitrage chauffant n’en est encore qu’à ses débuts et de fait, reste cher ; comptez au moins 900 €/m² pour une vitre nue et 1.200 €/m² en comptant l’installation de tout le dispositif.  Une technologie très peu utilisée dans les projets de rénovation de l’habitat individuel mais qui risque de prendre prochainement son essor.

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