Vaincre l’humidité à la maison

Vaincre l'humidité à la maison

    1/2

    Votre projet



    Besoin d'un architecte ou maître d'oeuvre

    Décrivez votre projet travaux


    * Champs obligatoires

    Suivant

    2/2

    Vos coordonnées





    Précédent

    * Champs obligatoires

    L’humidité, responsable de l’apparition de moisissures localisées, de salpêtre généralisé, de ruissellements sur les fenêtres et de sensations de froid, est un mal courant dans les maisons anciennes, mais aussi dans les maisons plus récentes. Pour la vaincre et éventuellement envisager une rénovation de maison il faut déjà savoir d’où elle provient.

    Infiltrations provenant du toit, infiltrations dans les murs de façades, remontées capillaires ou simple problème de ventilation, à chaque type d’humidité ses solutions techniques.

    Lutter contre l’humidité : quand faut-il s’inquiéter ?

    L’humidité est nécessaire dans la maison pour bien respirer. Elle fait même partie des essentiels pour se sentir bien chez soi. En effet, une maison trop sèche exalte la sensation de soif et peut provoquer des complications respiratoires à long terme.

    Pour être saine, une maison est donc nécessairement humide. Cette humidité relative (HR) que l’on nomme aussi taux d’hygrométrie, doit idéalement se situer entre 45 et 65 %, ce qui veut dire que l’air contient entre 45 et 65 % de vapeur d’eau. Au-delà de ce taux idéal, la maison devient humide dans le sens commun (25 % des maisons françaises). Et cela peut entraîner là aussi à moyen terme de vrais désagréments sanitaires (rhumes à répétition, démangeaisons, allergies aux moisissures, rhumatismes, etc).

    Outre l’aspect médical, la présence d’une humidité excessive peut vite entraîner des dégradations plus ou moins conséquentes : condensation excessive, ruissellement d’eau, papier peint qui se décolle, peinture qui cloque, traces persistantes sur les murs, apparitions de moisissures, de salpêtres, de champignons. Tous ces désagréments ont une cause qu’il convient avant tout d’identifier en faisant appel à un professionnel dans le cadre d’un diagnostic humidité.

    Le diagnostic humidité

    Pour déterminer avec précision d’où vient le problème d’humidité rencontré dans la maison, le plus simple est de faire appel à un professionnel de la détection d’humidité dans le cadre d’un diagnostic humidité. Ce diagnostic s’attache dans un premier temps à faire un constat visuel des dégâts recensés. Sachant que l’eau peut ressortir loin de son point d’entrée, le professionnel se déplace dans toute la maison à la recherche d’indice. Il vérifie l’état des toitures, la bonne marche des équipements de ventilation et l’état des façades.

    Une fois ce premier tour d’horizon réalisé, certaines causes peuvent être identifiées. Elles sont mises à l’épreuve de plusieurs tests pour être confirmées. Le degré d’hydrométrie ambiant est ainsi mesuré pour connaître l’humidité relative de l’air. Vient ensuite la mesure du taux d’humidité des matériaux et notamment des murs. Cette mesure peut être réalisée selon deux principales techniques : celle dite de la bombe à carbure qui s’appuie sur la mesure du poids de l’eau dans un échantillon de matériau prélevé, et celle dite de la conductivité, qui s’appuie sur la mesure électrique de la conductivité de surface.

    Lorsqu’un problème de remontées capillaires est suspecté, une mesure supplémentaire de la teneur en sels minéraux des matériaux peut être mise en œuvre (méthode Merckoquant). Plusieurs sels peuvent ainsi être mesurés (nitrates, chlorures, sulfates).

    Toutes ces mesures successives sont interprétées par le professionnel. Le diagnostic fournit  généralement par écrit recense les causes de l’humidité (fuite d’eau, remontées capillaires), l’origine de cette humidité (localisation, provenance), les conséquences prévisibles en cas de non traitement, et les traitements les plus adaptés à envisager.

    Trouver votre interlocuteur local/demande-devis/Je me lance !

    Trouver votre interlocuteur local

    Les différents types d’humidité et leurs traitements

    Différents types d’humidité sont classiquement rencontrés dans la maison :

    Mauvaise ventilation :

    L’humidité dans l’air peut être dû à un problème de ventilation insuffisante du logement. Ceci peut toucher aussi bien les maisons anciennes que les maisons très récentes super isolées. L’humidité est alors générale. Elle est visible essentiellement sur les zones de contact froides comme les vitres, mais peut aussi se fixer sur les murs entraînant des désagréments comme des papiers peints qui se décollent, des vêtements dans les placards toujours humides, une sensation de froid persistant dans les pièces, une odeur de moisi récurrente.

    Pour limiter ces effets désagréables, le plus simple est d’aérer régulièrement les pièces en ouvrant largement les fenêtres. L’autre solution plus pérenne est de faire installer un système de ventilation simple flux ou double flux, ou d’investir dans la création d’un puits canadien. Ces outils ont pour avantage de réguler automatiquement le taux d’hygrométrie ambiant en faisant circuler l’air de l’intérieur vers l’extérieur et vice-versa. Au final, la sensation de froid est gommée ce qui permet de gagner sur la facture énergétique.

    Fuites d’eau sanitaire :

    Lorsque les traces d’eau sont localisées sur un mur isolé, il se peut que le problème provienne d’une rupture de canalisation ou d’une mauvaise étanchéité d’un joint sur le réseau d’eau sanitaire. Dans ce cas, l’eau peut courir loin de son lieu de fuite. Le premier réflexe est de faire passer un diagnostiqueur d’humidité et de faire réparer la fuite par un plombier au plus vite. L’assurance habitation prend le plus souvent en charge les frais de recherche de fuites et les réparations (dégâts des eaux).

    Infiltrations du toit :

    Lorsque l’humidité vient d’une infiltration par le toit, les risques de dégâts sont importants. A chaque nouvelle pluie, l’eau s’infiltre et ruisselle. Cela peut endommager la charpente et les parquets (effet de pourrissement), les finitions plâtre et placoplâtre, les dispositifs d’isolation (laine de verre), et les éléments de décoration intérieure comme les papiers peints, les peintures, les enduits, etc.

    Si rien n’est fait pour colmater les infiltrations, l’exposition régulière à l’eau des matériaux peut dégénérer rapidement jusqu’à mettre en péril la solidité du bâti et nécessiter des travaux de restauration de charpente.

    Pour limiter ces effets, il est indispensable en premier lieu de localiser la fuite sur la toiture. Le plus souvent, il s’agit d’une simple tuile déplacée ou cassée, mais il peut aussi s’agir d’un manque d’étanchéité au niveau d’un raccordement de cheminée ou d’un solin fendillé. Dans tous les cas, la toiture doit être inspectée minutieusement pas un couvreur. Une fois les réparations effectuées, il peut être nécessaire de procéder à un assèchement des murs en utilisant une machine adéquate (déshumidificateur) ou en installant des bacs de récupération d’eau (absorbeur).

    Attention : L’infiltration par le toit et ses dégâts collatéraux peuvent être pris en charge par l’assurance habitation mais ce n’est pas une obligation.

    Infiltrations des murs :

    A l’identique de l’infiltration de toit, l’infiltration des murs occasionne les mêmes dégâts potentiels dans la maison. Là encore, l’urgence est de localiser l’élément poreux pour remédier au plus vite aux infiltrations. La solution la plus souvent utilisée en cas d’infiltration par les murs est l’application d’une peinture anti-humidité en extérieur (ravalement).

    Remontées capillaires :

    Lorsque l’humidité se localise sur l’ensemble des bas des murs et provoque l’apparition de salpêtre, il est fort à craindre qu’il s’agisse d’une humidité ascensionnelle, autrement appelée remontées capillaires.

    Ce type d’humidité que l’on rencontre essentiellement dans les constructions anciennes est dû à l’absence de barrière étanche entre le sol et les murs (vide sanitaire, bidim, etc). L’eau du sol remonte alors par effet de capillarité naturelle dans toute l’épaisseur des murs pour s’évaporer à l’air libre. Généralement, les remontées capillaires s’étendent jusqu’à une hauteur variant de 80 centimètres à environ 1,50 m, jusqu’à atteindre leur niveau d’équilibre.

    Pour remédier à la remontée d’eau du sol dans les murs, il existe plusieurs solutions parmi lesquelles l’injection dans le bas du mur d’un produit hydrophobe agissant comme une barrière étanche, ou encore la mise en place d’un système d’assèchement électro-osmotique qui consiste à créer un champ électrique ou électromagnétique afin de renvoyer l’eau vers le sol.

    En complément de ces techniques, la mise en place d’un drainage du sol est recommandée. Le surplus d’eau doit autant que possible être détourné des alentours de la maison.

    Attention : Le traitement efficace des remontées capillaires est affaire de professionnels. Quelle que soit la technique utilisée, elle nécessite un vrai savoir-faire. Dans la très grande majorité des cas, le problème d’humidité par remontées capillaires n’est jamais vraiment réglé totalement, mais les techniques utilisées atténuent toutefois beaucoup le phénomène.

    Parlons de votre projet ! /demande-devis/Je prends RDV !

    Parlons de votre projet !