Sommaire
Une clôture en parpaings
Une clôture en plaques de béton
Une clôture en pierres sèches
Une clôture en haie naturelle
Une clôture en PVC
Une clôture en bois
Les autres solutions de clôture (gabions, brandes, haies artificielles…)
Une clôture en parpaings
Les + : Le principal avantage du mur en parpaings est sa pérennité. Si elle est bien réalisée, et bien entretenue, la clôture en parpaings va durer aussi longtemps que la maison. Le coût de réalisation est également avantageux compte tenu de la durabilité de l’ensemble.
Les – : Au rang des inconvénients, le mur en parpaings est inesthétique à l’état brut. Pour y remédier, et le protéger des intempéries, le parpaing peut être recouvert d’un enduit en béton teinté ou peint, ou encore de plaquettes de parement imitation pierre par exemple.
Bon à savoir : La mise en place de chapeaux de muret allonge la durée de vie de la clôture en limitant les infiltrations par le haut. Ces chapeaux peuvent être réalisés en béton par le maçon au moment de la construction, ou être ajoutés ensuite (chapeaux en béton, tuiles, chapeaux en pierre reconstituée, etc).
Une clôture en plaques de béton
Les + : La clôture en plaques de béton est pérenne dans le temps. Elle se monte très rapidement avec des fondations minimum réalisées uniquement au pied des poteaux d’armature. En terme de coût, la clôture en plaques de béton fait partie des solutions les moins onéreuses.
Les – : La clôture en plaques de béton est assez inesthétique. Elle est du coup plus souvent utilisée à l’arrière d’une maison côté jardin plutôt qu’en clôture de façade. Ceci étant, il existe aujourd’hui des plaques de béton à l’esthétique plus travaillée reprenant l’aspect des panneaux bois.
Une clôture en pierres sèches
Les + : Le mur en pierres sèches est particulièrement esthétique. On peut y planter des fleurs en ajoutant de la terre dans les interstices des pierres.
Les – : Le mur en pierres sèches doit être monté par un spécialiste de ce type de construction ce qui renchérit son coût.
Une clôture en haie naturelle
Les + : La clôture en haie naturelle est esthétique et protectrice. Elle coûte généralement peu cher à l’achat (quelques euros par arbustes). En jouant sur les différentes variétés d’arbustes, le rendu est personnalisable à volonté.
Les – : Une haie prend du temps à s’épanouir. Si la fonction de la haie est de cacher un vis-à-vis, il faudra attendre plusieurs années pour un rendu opaque de bonne hauteur. La haie étant un rempart vivant, un entretien régulier est nécessaire (taille, arrosage, désherbage, etc).
A noter : La plantation de haies séparatives en limite de propriété est réglementée par des arrêtés municipaux, voire des règlements de co-propriétés dans les constructions en lotissement. Quand aucun règlement local n’existe, le code civil fait foi (article 671 du Code civil). Ainsi, pour les plantations destinées à dépasser 2 m de hauteur : une distance de 2 m au moins de la limite séparative est obligatoire. Pour les plantations ne devant pas dépasser 2 m de hauteur: une distance minimale de 0,50 m est obligatoire.
Une clôture en PVC
Les + : La clôture est sans entretien et pérenne dans le temps. La clôture est vite installée.
Les – : Le coût d’une clôture PVC est assez élevé.
Une clôture en bois
Les + : La clôture revient à peu cher avec les solutions pin autoclave, mais le prix peut grimper si le bois choisi est plus noble. La clôture est vite installée.
Les – : Le bois est un matériau vivant qui doit être entretenu régulièrement (lasure) pour résister aux intempéries.
Les autres solutions de clôture
Les gabions : Récents dans le paysage des clôtures, les gabions reposent sur le principe d’une « cage » en acier galvanisé, dans laquelle l’on installe des galets. Ces cages ont l’avantage de proposer un rendu opaque et ultra moderne, entièrement modulable en terme de forme et de hauteur. Ne nécessitant pas de fondations, les gabions sont démontables et déplaçables à l’envi. Leur seul véritable souci tient à leur prix, souvent prohibitif !