La chaumière, habitation rustique par nature
Le bois est utilisé pour bâtir les ossatures ainsi que pour l’assemblage des colombages si représentatifs de la chaumière tandis que le torchis sert pour la solidification des murs. Le torchis est un mélange constitué d’argile et de différentes fibres telles que celle du châtaignier par exemple.
Les toits quant à eux sont généralement couverts à l’aide de paille ou de seigle mais c’est surtout le chaume d’où elle tire son nom qui les revêt.
Dans sa forme la plus typique, la chaumière est alors composée d’un soubassement mêlant bois et pierre recouvert d’un toit fort pentu en chaume, paille ou seigle. Le silex pouvait aussi être utilisé pour la base de la maison tandis que le chêne ou le sapin servaient aux colombages et ossatures, donnant à l’ensemble solidité et aspect rustique.
Un enduit de finition était appliqué sur les parois extérieures afin de préserver des attaques climatiques, du froid en hiver et du chaud en été. Dans ce cas, des roseaux provenant des marais voisins mêlés à des tiges de ronces étaient alors utilisés pour la première couche de la couverture.
Des rénovations comme à l’époque
L’idée est de respecter l’esprit d’origine, en couvrant les toitures à l’aide de chaume, en prenant soin de bien ré-enduire les murs à l’aide de produits naturels, sans béton ni ciment.
Pour le torchis par exemple, veiller à bien utiliser une terre argileuse, comprenant entre 15% et 20% d’argile pur.