Agrandir sa maison tout en respectant une démarche environnementale
L’arrivée d’un nouvel enfant se traduit souvent par l’obligation, faute de place suffisante, soit de changer de maison soit d’agrandir sa maison. Cette dernière solution qui nécessite de « pousser les murs » peut aussi être l’occasion d’imaginer son habitat autrement en intégrant le projet dans une démarche environnementale grâce à l’utilisation de matériaux sains et de solutions techniques visant à réduire les dépenses énergétiques.
Extension à Chartres : tout savoir sur le projet
Le projet du client
Lorsque nous avons acheté cette ancienne ferme près de Chartres, elle se composait de deux bâtiments : un principal sur 2 niveaux avec 6 pièces d’environ 15 m² chacune et une annexe servant de dépendance.
En 2010, à l’arrivée de notre troisième enfant, nous avons dû nous résoudre à agrandir cette maison pour obtenir un plus grand espace de vie et créer une quatrième chambre dans une des pièces du bâtiment principal. L’idée de faire construire une extension de maison en bois s’est très vite imposée. Cependant, nous ne savions pas vraiment jusqu’où nous pouvions aller en terme d’agrandissement ni même si nous avions vraiment le droit de le réaliser. Cependant nous avons vite su que, compte-tenu de la densité de construction déjà existante, il était impératif de demander un dépassement du coefficient d’occupation des sols (COS).
Devant être validé par un organisme habilité au respect des conditions fixées par le législateur, notre dossier allait donc être plus complexe que prévu. Nous avons alors décidé de confier notre projet au maître d’œuvre Camif Habitat pour sa capacité à gérer administrativement notre dossier et à assurer la coordination des travaux. Le principe du » clés en mains » proposé par Camif Habitat était idéal dans notre cas, nous souhaitions juste nous charger des aménagements intérieurs.
La réponse de Camif Habitat
Le droit à construire initial sur ce terrain était d’environ 180 m². Dans le cas d’un dépassement du COS, le maximum supplémentaire autorisé est de 20 %. Pour pouvoir respecter cette règle, nous avons dû démolir une serre existante d’environ 13 m² entre le bâtiment principal et l’annexe pour pouvoir créer finalement une extension à toit terrasse de 39 m² reliant les deux bàtiments. Ce parti pris nous a permis finalement d’atteindre une surface de construction au sol de 213 m², validant ainsi le projet.
D’autres conditions étaient imposées par le législateur dans ce projet d’extension de maison en Eure-et-Loire : la mise aux normes énergétiques du bâtiment existant et l’inscription de la nouvelle extension dans une démarche environnementale. Afin de respecter ces conditions, nous avons, d’une part, renforcé l’isolation thermique dans la partie existante, d’autre part, nous avons réalisé l’extension en ossature bois avec toiture végétalisée permettant ainsi une meilleure régulation de la température mais aussi l’intégration d’un élément végétal dans un environnement, au départ, très minéral.
Pour tenir compte du dénivelé du terrain, l’extension a été réalisée à un niveau inférieur au bâtiment existant et a été limitée à une hauteur totale de 2.20 m pour éviter le vis-à-vis avec les voisins. La forme en L de l’extension a permis de conserver une cour intérieure suffisamment spacieuse pour stationner un véhicule. L’ancienne salle à manger a été transformée en chambre, ouverte sur le jardin à l’arrière de la maison. Les clients prévoient prochainement de transformer l’annexe pour créer notamment une nouvelle entrée, des espaces de rangement, une buanderie ainsi qu’une chambre d’amis à l’étage.
