Contexte de crise oblige, pour 56 % des Français, le coût des travaux (matériel et installation) représente le frein majeur à la réalisation de travaux d’économies d’énergie, suivi par la rentabilité à 23 %.
Pour autant, l’idée d’une énergie durablement chère s’est installée, et les Français ont au contraire bien conscience qu’ils vont nécessairement devoir agir pour faire face aux futures hausses des prix et protéger leur pouvoir d’achat. C’est ainsi que 62 % des Français accepteraient de réaliser des travaux de rénovation énergétique afin de réduire leur facture énergétique. Il faut dire que parmi eux, 80 % se chauffent encore aux énergies les plus chères : fioul (30 %), électricité (27 %) et gaz (23 %).
Mais ce qu’aimeraient avant tout les français pour passer le pas, c’est être davantage soutenus financièrement avec des mesures en faveur de la fiscalité verte : crédit d’impôt plus élevés, éco PTZ plus accessible (conditions de ressources et durée de remboursement), baisse des taxes etc.
Aujourd’hui encore, beaucoup d’aides sont encore méconnues ; parmi ceux qui prévoient de réaliser des travaux de chauffage, près de 4 sur 10 ne connaissent aucune aide ! C’est pourquoi une grande majorité des français attend plus de sensibilisation et d’information sur les différentes aides et subventions possibles.
Si la crise économique n’a pas complètement annihilé la volonté des Français de s’engager dans la transition énergétique, ces derniers semblent cependant avoir besoin de soutien financier pour se lancer dans les travaux mais aussi d’un système d’aides plus simple, plus lisible et plus pédagogique.
