Quel type de cheminée installer ?

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    Une cheminée est un investissement plaisir et confort. La beauté du feu ajoute du charme au salon et chaque flambée réchauffe l’atmosphère. Économique et écologique, la cheminée est éligible au crédit d’impôt transition énergétique (CITE) sous conditions de performance.

    Sommaire

    Les différents types de cheminée

    Quelle puissance choisir ?

    Quel rendement espérer ?

    Les équipements éligibles au CITE

    Les différents types de cheminée

    Il existe 4 principaux types de cheminée sur le marché : les foyers ouverts, les foyers fermés, les inserts et les poêles-cheminées. D’autres types plus confidentiels sont également utilisés en France : les cheminées au bio-éthanol, les cheminées électriques, les cheminées à gaz.

    Bon à savoir : Généralement, le choix d’un type de cheminée plutôt qu’un autre s’appuie sur plusieurs critères parmi lesquels 2 principaux : le type d’utilisation (chauffage d’appoint, chauffage principal, décoration), et la possibilité de créer ou non un conduit d’évacuation des fumées vers l’extérieur à la maison.

    • Les foyers ouverts : Très courants dans les habitations anciennes, la cheminée à foyer ouvert fait aujourd’hui partie du passé. La cheminée ouverte est en effet plus un élément de décoration qu’un appareil de chauffage. Son rendement (de l’ordre de 15 %) est largement inférieur à celui d’un foyer fermé moderne (de l’ordre de 80 %). Très sensible aux courants d’air, le foyer ouvert nécessite un conduit de cheminée haut pour améliorer son tirage. La redistribution de la chaleur dans les autres pièces de la maison est quasi nulle.

    • Les foyers fermés : Le foyer fermé ressemble beaucoup au poêle-cheminée. Il se présente sous la forme d’un corps de chauffe en acier ou en fonte surmonté d’un avaloir (hotte en acier). Sur l’avant, le foyer est fermé par une porte vitrée. Le foyer fermé offre un rendement de chauffe élevé. Il se destine plus particulièrement à des grands espaces. Associé à des extracteurs de chaleur, ce type de cheminée peut assurer le chauffage de plusieurs pièces.
    • Les inserts : La cheminée insert se présente sous la forme d’un cube sans avaloir que l’on peut intégrer dans un foyer ouvert existant. Ce type de cheminée peut être utilisé dans le neuf ou en rénovation de maison. Son rendement est assez faible. La chaleur n’est diffusée que partiellement sur le bas de l’appareil par un système de soufflerie. Ce principe de diffusion ne permet pas d’extraire la chaleur pour chauffer d’autres pièces.
    • Les poêles-cheminées : Un poêle cheminée est une cheminée en métal tout-en-un qui intègre un foyer performant (entre 70 et 90 %). Alimenté en granulés ou en bûches, le poêle cheminée ne nécessite pas forcément de conduit classique, il peut en effet être installé avec un système à ventouse qui rejette les fumées en façade et prend de l ‘air frais. Souvent très décoratif, le poêle -cheminée est éligible au crédit d’impôt CITE.

    Les autres types de cheminées

    • Les cheminées au bio-éthanol : Elle consume du bio-éthanol en gel ou liquide sans émettre de fumée. Ce type de cheminée est surtout décoratif. Sa puissance de chauffe est quasi nulle.
    • Les cheminées au gaz : Utilisant du gaz en bouteille ou du gaz naturel, la cheminée au gaz offre un bon pouvoir de chauffe. Son coût d’utilisation reste toutefois élevé ce qui la destine plus à un chauffage d’appoint à la mi saison ou dans une résidence secondaire. Selon les modèles, le raccordement à un conduit d’évacuation est nécessaire.

    • Les cheminées électriques : Essentiellement décorative, la cheminée électrique n’a rien d’économique. Sa performance est souvent limitée.

    Fonte ou acier pour le foyer ? Selon les modèles, le foyer d’une cheminée ou d’un poêle peut être réalisé en fonte ou en acier. La fonte a pour avantage de rester plus longtemps chaud (inertie du matériau), L’acier a quant à lui l’avantage de chauffer plus vite… mais de refroidir plus vite !

    Quelle puissance choisir ?

    La puissance d’une cheminée est la quantité de calories qu’elle restitue. La puissance est déterminante dans le choix d’une cheminée ou d’un poêle. La puissance nécessaire se calcule en fonction de la superficie à chauffer, du niveau d’isolation du logement et des températures extérieures de la région habitée. Si le modèle choisi est trop puissant, il fonctionnera le plus souvent au ralenti ce qui abaissera son rendement et encrassera plus vite l’appareil. A l’inverse, si le modèle est trop faible, il fonctionnera trop souvent à plein régime ce qui le fragilise.

    En moyenne, l’on considère que :

    • une puissance maximale de 6 kW convient pour environ 80 m² ;
    • une puissance maximale de 8 kW convient pour environ 110 m² ;
    • une puissance maximale de 10 kW convient pour environ 135 m² ;
    • une puissance maximale de 12 kW convient pour environ 165 m².

    Attention : Ces moyennes sont à moduler en fonction de l’utilisation faite de la cheminée. Pour une utilisation de chauffage régulier, il vaut mieux opter pour une puissance légèrement supérieure.

    Quel rendement espérer ?

    Le rendement est le niveau de performance de chaque appareil. Plus le rendement est élevé, moins l’appareil consomme de bois, et plus le rendement est bas, plus les pertes de chaleur sont importantes.

    Le rendement d’une cheminée dépend principalement de son type (foyer ouvert, foyer fermé, insert, poêle à bois), mais aussi de la qualité du bois utilisée ! Ainsi quand le bois est humide, le rendement est moindre. Certaines essences de bois procurent également plus de chaleur que d’autres.


    Les rendements moyens par types de cheminées :

    • Cheminée à foyer ouvert : Le rendement pour ce type de cheminée est assez médiocre, de l’ordre de 10 %, soit 90 % du pouvoir de chauffe perdu. Les pertes de chaleurs sont importantes et le tirage aléatoire. En terme d’autonomie, la cheminée à foyer ouvert est également assez mauvais élève (de 4 à 6 heures).
    • Cheminée à foyer fermé : Le rendement pour ce type de cheminée est assez élevé, de l’ordre de 70 % à 85 % pour les modèles les plus récents. En terme d’autonomie, ce type d’appareil se place plutôt en milieu de gamme (10 h).
    • Cheminée avec insert : Le rendement pour ce type de cheminée est légèrement inférieur à celui d’une cheminée à foyer fermé, mais reste dans une bonne moyenne (70 %). En terme d’autonomie, l’insert affiche une longévité de chauffe quasi identique au foyer fermé.
    • Poêle-cheminée : Le rendement pour ce type de cheminée fait partie des plus hauts puisqu’il peut atteindre 85 % pour les modèles d’appareils modernes. En terme d’autonomie, les performances sont quasi identiques que pour les foyers fermés (autour de 10 h).

    Les équipements éligibles au CITE

    Les équipements éligibles au CITE sont essentiellement ceux qui ont pour vocation de chauffer une résidence principale. Ces équipements doivent satisfaire à des critères de performance, en l’occurrence, présenter un rendement supérieur à 70 %.

    Le crédit d’impôt est de 30 % du montant TTC des dépenses hors main d’œuvre.

    Le montant des dépenses est plafonné à 8 000 € pour une personne seule et 16 000 € pour un couple. Cette somme est majorée de 400 € par personne à charge.

    Seules les habitations principales achevées depuis plus de deux ans sont éligibles.

    Le crédit d’impôt concerne uniquement les dépenses d’acquisition de certains équipements fournis par les entreprises ayant réalisé les travaux et faisant l’objet d’une facture.

    Depuis le 1er janvier 2015, l’installation doit être réalisée par une entreprise « Reconnue Garant de l’Environnement », RGE, c’est-à-dire répondant à des critères précis de qualification. Une facture portant mention des caractéristiques requises à l’article 18 bis de l’annexe IV du code général des impôts doit être établie pour les services fiscaux.