Économiser l’énergie c’est avant tout limiter le gaspillage ! Plus votre maison est bien isolée, moins vous rencontrez de déperdition de chaleur, de passage d’air chaud ou froid non voulus, de condensation d’eau…

L’installation d’un chauffage performant ne sert à rien si votre logement est un semblable à un gruyère… La qualité de l’enveloppe de votre bâti est primordiale !

Il existe beaucoup d’isolants naturels ou synthétiques. Les plus classiques ont fait leurs preuves, comme la laine minérale par exemple. Malgré tout, de nouveaux matériaux plus performants s’imposent progressivement sur le marché poussés par la RT (réglementation thermique) de 2012. Ils se répartissent en trois grandes catégories qu’on vous détaille ci-après.

Ce type de produits se caractérise d’abord par une épaisseur très fine de quelques millimètres voire centimètres. Ces isolants sont composés de plusieurs couches de matériaux réfléchissants, souvent en aluminium, qui renvoient une grande partie du rayonnement thermique. Ils agissent ainsi comme un miroir, empêchant la chaleur de pénétrer ou de s’échapper.

Comme ils sont légers et souples, leur pose est facilitée. Et grâce à leur épaisseur réduite, ils sont avantageux dans les espaces restreints.

Les PIV sont particulièrement novateurs en termes de rapport entre leur efficacité et leur épaisseur. Une couche fine d’environ 1 cm de panneaux isolants sous vides est aussi performante que presque 10 cm de laine minérale. Les panneaux isolants sous vides se composent d’une substance comme de l’aérogel ou de la poudre de silice qui est entourée d’une enveloppe dont l’air est retiré, comme pour la mise sous vide d’un aliment.

Grâce au vide créé à l’intérieur du panneau, la conductivité thermique est extrêmement faible, ce qui permet d’atteindre des niveaux d’isolation très élevés. Les PIV ont une durée de vie très longue, pouvant atteindre plusieurs décennies. Autre bonne nouvelle : étant scellés, ils ne sont pas sensibles à l’humidité, ce qui évite les problèmes de moisissures et de dégradation.

Revers de la médaille, la fabrication des PIV est complexe et nécessite des équipements spécifiques, ce qui les rend plus chers que les isolants traditionnels. Il faut aussi savoir que les PIV sont sensibles aux chocs et aux perforations. Une fois le vide rompu, l’isolant perd de son efficacité.  La pose des PIV nécessite ainsi une grande précision et un savoir-faire spécifique pour éviter de les endommager.

Derrière ce nom un peu bizarre se cache une réalité physique. Les MCP renvoient à des matériaux ayant la capacité de modifier leur état en fonction des variations climatiques, comme la glace qui se transforme en eau au soleil.

Ces matériaux sont sous la forme de petites billes de cire, ces dernières sont insérées entre un autre élément tel que le béton ou le plâtre. Lorsque la température atteint le seuil des 22 degrés, le MCP fond et agit en absorbant la chaleur supplémentaire. Par cette opération, la pièce est rafraîchie naturellement ou tout au moins la chaleur ambiante demeure supportable. Lorsque la température redescend, la cire durcit et la chaleur est réinjectée dans la pièce.

Ainsi, le MCP contribue à réduire l’amplitude des variations de température et à améliorer le confort thermique. En absorbant la chaleur pendant la journée, les MCP limitent les pics de température et réduisent le besoin de climatisation dans les régions touchées par la canicule, par exemple.

Ce matériau, composé à plus de 90% d’air, est l’un des isolants les plus performants au monde. Extrêmement léger et résistant, il offre une excellente isolation thermique et acoustique. Malgré sa faible densité, l’aérogel est très résistant à la compression. Fait remarquable, l’aérogel de silice est imperméable à l’eau mais perméable à la vapeur d’eau. Cette double propriété permet d’éviter la condensation tout en laissant respirer le matériau.

Mais comme toute innovation récente, la production de l’aérogel est complexe et coûteuse, ce qui en fait un matériau onéreux encore peu répandu.

Les matériaux biosourcés pour l’isolation connaissent un essor important ces dernières années, répondant à une demande croissante pour des solutions de construction plus durables et respectueuses de l’environnement.

Un matériau biosourcé est un matériau issu de la biomasse, c’est-à-dire de la matière organique d’origine végétale ou animale. Contrairement au pétrole et gaz naturel, les matériaux biosourcés sont renouvelables et présentent un bilan carbone généralement plus faible. On peut mentionner la laine de bois, la laine de chanvre, la paille, le liège expansé ou encore la ouate de cellulose.

Les matériaux biosourcés sont particulièrement appréciés car ils sont issus de ressources renouvelables et ont un faible impact environnemental. Mais leur coût reste supérieur aux isolants traditionnels. Notez que selon la région, tous les matériaux se sont pas facile à se procurer.

Vous avez envie de vous lancer dans l’isolation de votre habitation ? Camif Habitat est à votre écoute ! Pour un chantier mené en toute sérénité, faites appel à nos agences Camif Habitat proche de chez vous. Nos professionnels locaux seront à vos cotés pour vous conseiller et trouver la solution la plus adaptée à votre projet de travaux de rénovation énergétique et votre budget.