Quel chauffage pour une extension de maison ?

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    Vous avez en projet de construire une extension de maison, procéder à un aménagement de combles ou de sous-sol, vous souhaitez pousser les murs pour gagner de la place ? Plusieurs solutions s’offrent à vous en matière de chauffage : convecteurs électriques, poêle à bois ou à pelets, extension du chauffage central existant.
     

    Chauffage d’extension, les critères de choix

    Le choix du mode de chauffage de votre extension dépend en grande partie de l’existant, de l’utilisation faite de la pièce supplémentaire, du coût d’installation et d’utilisation du système de chauffage.
     

    Critère 1 : Le chauffage existant

    Le mode de chauffage d’une extension dépend beaucoup de l’existant :
    • Vous chauffez le reste de la maison avec des convecteurs électriques ? Vous pouvez sans problème opter soit pour un convecteur supplémentaire, soit pour un autre mode de chauffage autonome comme un poêle à bois, une pompe à chaleur de type aérothermie.
    • Vous chauffez le reste de la maison via un chauffage central avec radiateurs à eau ? Vous pouvez sous condition raccorder la nouvelle pièce à cette installation existante. Pourquoi sous condition ? En fait un chauffage central est le plus souvent calibré pour chauffer un volume défini à l’avance. Selon la superficie à ajouter, la chaudière au fuel ou au gaz existante peut ne pas suffire à chauffer l’existant et l’extension à venir. De plus, un chauffage central est le plus souvent pensé pour permettre à l’ensemble des éléments de chauffe (radiateurs) de fonctionner par gravitation. En cas de pièce rajoutée à une hauteur différente (surélévation, aménagement de combles, aménagement de sous-sol), une modification de l’installation devra être envisagée. Tout ceci est sans oublier le coût induit de plomberie qui peut rapidement grimper.
    • Vous chauffez le reste de la maison avec un plancher chauffant ? Dans la très grande majorité des cas, le plancher chauffant à eau ou à gaz frigorifique (pompe à chaleur), est conçu en circuit fermé. Si l’extension n’avait pas été anticipée en amont, ajouter une nouvelle « boucle » à ce circuit peut s’avérer compliqué voire impossible.
    • Vous chauffez le reste de la maison avec un poêle à bois ? Là encore, vérifiez que votre installation suffit pour une pièce en plus. Vous allez de toutes façons devoir modifier l’installation de redistribution de chaleur pour inclure cette nouvelle pièce.

    Critère 2 : L’utilisation de la pièce supplémentaire

    Selon que la nouvelle pièce faisant l’objet d’une extension est une pièce principale ou une pièce d’appoint, le mode de chauffage choisi sera complètement différent. En effet, certaines pièces demandent plus de chauffage que d’autres. C’est le cas typique d’une salle de bains, mais aussi d’un salon ou d’une chambre d’enfant. Dans ces pièces, on espère y avoir chaud naturellement, le mode de chauffage choisi doit donc être performant en terme de calories dispensées, mais aussi de consommation énergétique ! Dans d’autres cas, la pièce supplémentaire peut n’être qu’un cellier, ou encore une chambre d’appoint pour les amis de passage. Dans ce cas, cette nouvelle pièce ne devra pas forcément être chauffée à l’année. Un chauffage d’appoint de type radiateur électrique, plus ponctuel et moins performant pourra suffire.

    Bon à savoir : dans le cas d’une extension de plus de 150 m² ou de plus de 30 % de la surface initiale, l’extension construite est soumise aux obligations et exigences de la RT 2012. Parmi ces exigences se trouvent notamment celle d’utiliser un mode de chauffage à énergies renouvelables (pompe à chaleur, poêle à bois ou à pelets, panneaux solaires) ou un mode de chauffage performant (chaudière à haut rendement). Les extensions de moins de 150 m² ou de moins de 30 % de la surface existante quant à elles ne sont soumises qu’à certaines dispositions de la RT 2012 comme notamment les exigences concernant le besoin bioclimatique, l’isolation des parois opaques donnant sur l’extérieur, la présence de protections solaires, etc.
     

    Critère 3 : Le coût de l’installation et de l’utilisation

    Selon que la pièce à construire sera à chauffer à l’année ou non, les coûts de l’installation et de l’utilisation seront plus ou moins importants. En effet, si l’on prend le cas d’un salon ou d’une chambre occupée à l’année par exemple, le type de chauffage choisi devra être performant et économe en énergie. L’investissement à réaliser pour ce type de chauffage sera nettement plus conséquent que dans le cas d’un simple convecteur électrique d’appoint.

    Bon à savoir : le coût d’installation d’un chauffage n’est pas forcément proportionnel aux mètres carrés chauffés. Selon les options possibles, le coût d’installation peut se résumer à l’achat/pose d’un convecteur électrique sur une simple prise, ou impliquer des travaux de plomberie lourds si votre idée est de raccorder la nouvelle pièce avec le système de chauffage central de l’existant. Entre ces deux extrêmes, plusieurs options sont possibles parmi lesquelles la mise en place d’un poêle à bois ou à pelets, l’installation d’une pompe à chaleur en aérothermie ou d’un système de climatisation inversée.
     

    Chauffage d’extension, en pratique

    Comme nous l’avons vu, le choix d’un chauffage d’extension dépend principalement de trois critères : le mode de chauffage existant, le type d’utilisation du nouvel espace et le coût d’installation et d’utilisation du chauffage choisi.
    En pratique, deux options principales se dessinent : soit vous raccordez le nouvel espace au chauffage existant, soit vous optez pour un chauffage complémentaire et indépendant du reste de la maison.
     

    Vous raccordez le nouvel espace au chauffage existant

    C’est l’option la plus confortable (tout fonctionne ensemble de façon homogène) et la plus simple au quotidien (vous n’avez qu’un entretien à réaliser par an). MAIS vous devez vérifier que l’installation existante est suffisamment puissante pour supporter les nouveaux volumes à chauffer. Si tel n’est pas le cas, vous allez devoir changer de chaudière ce qui implique un coût supplémentaire. Ceci étant, la construction d’une extension peut aussi être l’occasion de remettre à plat une consommation énergétique trop importante. En changeant de système de chauffage pour un plus performant, vous gagnerez en confort tout en faisant des économies à l’utilisation.
     

    Vous optez pour un chauffage complémentaire

    Poêle à bois ou à granulés, convecteur électrique, système de climatisation inversée, pompe à chaleur de type aérothermie… les chauffages complémentaires sont multiples. Pour bien choisir, le plus simple est de comparer le coût d’installation (prix de l’équipement, coût de main d’œuvre de pose) sans oublier le coût d’utilisation surtout si le nouvel espace est une pièce principale. N’oubliez pas également que ce mode de chauffage complémentaire doit répondre à vos habitudes de vie. Si vous n’êtes pas souvent chez vous par exemple, inutile d’opter pour un poêle à bois qui demande un minimum de présence. Si la pièce à construire n’est pas une pièce principale, et qu’elle ne sera chauffée que par intermittence, allez à la solution la moins onéreuse à l’installation.

    Bon à savoir : lorsque vous faites installer un système de chauffage performant de dernière génération, vous avez droit à un crédit d’impôt dès lors que le matériel est installé par un professionnel et qu’il répond aux caractéristiques techniques de performance minimale des matériels de nouvelle génération. En 2014, le crédit d’impôt développement durable est simplifié et recentré sur les rénovations lourdes d’isolation thermique de l’habitat, les chaudières à condensation et les équipements de production d’énergie utilisant une source d’énergie renouvelable. Deux taux sont applicables au lieu de dix : un taux de 25%, réservé aux bouquets de travaux et un taux de 15%, qui s’applique aux actions simples, sous conditions de ressources.