Tout d’abord, vérifiez les règles d’urbanisme, en consultant le PLU (Plan Local d’Urbanisme) ; n’oubliez pas les réglementations spécifiques concernant les zones protégées ou les zones historiques, où tous les travaux sont soumis à l’autorisation d’un architecte des bâtiments de France.
Ensuite, faites appel à un ingénieur en structures pour évaluer la capacité de la maison existante à supporter un étage supplémentaire et vous remettre une étude de faisabilité. Cela inclut l’analyse des fondations, des murs porteurs, et des matériaux de construction.
Le projet de surélévation est souvent plus accessible lorsque la maison de ville d’origine est une maison de plain-pied.
Pensez également à prévenir votre assureur des modifications entreprises : votre contrat multirisques habitation s’adaptera à la nouvelle surface.
Il faudra également vérifier la possibilité d’intégrer des accès (escalier ou ascenseur) et d’agrandir les réseaux d’électricité et d’eau chaude. Souvent, il faut agrandir ou dédoubler le tableau électrique, installer un second chauffe-eau, repenser l’évacuation des eaux usées, etc.
N’oubliez pas les démarches administratives. Il y a de fortes chances que la rehausse de la maison de ville modifie l’aspect de la façade, et dans ce cas, il faut impérativement déposer une demande de permis de construire. Dans tous les cas, n’hésitez pas à poser la question au service de l’urbanisme à la mairie.
De plus, puisque vous vivez en ville, pensez à vos voisins. Si votre bien immobilier fait partie d’une copropriété, il faut obtenir l’agrément de cette dernière avant toute surélévation. Les voisins ne doivent pas être pénalisés par une emprise sur la vue ou l’ensoleillement.
La décision de surélever un bâtiment en copropriété doit généralement être votée en assemblée générale des copropriétaires. Selon la nature des travaux, la majorité requise peut varier : la surélévation modifiant les parties communes (toiture, façades, etc.) requiert généralement une majorité des voix de tous les copropriétaires (majorité absolue ou des deux tiers, selon les cas).