Même s’il est encore difficile d’estimer la valeur « verte» des maisons et appartements vendus et de mesurer l’impact réel de leur performance énergétique, force est de constater que les informations fournies par les étiquettes environnementales, de plus en plus crédibles auprès des vendeurs et acheteurs, permettent désormais de négocier, en plus ou moins-values selon le classement obtenu, le prix des biens immobiliers et sont devenues désormais de vrais leviers de négociation.
Ainsi, par exemple, un logement classé « D » pourra se négocier à un prix plus élevé (jusqu’à 5 % de plus) qu’un même logement (même endroit, même superficie, mêmes caractéristiques …) classé au niveau inférieur « E ».
Augmenter la performance énergétique d’une maison ou d’un appartement par une rénovation énergétique est donc devenu une nécessité aux yeux d’un certain nombre de vendeurs qui ont bien compris qu’améliorer l’étiquette énergétique de son bien, c’est lui donner davantage de valeur.
Tout bon propriétaire a donc intérêt à valoriser son patrimoine en améliorant la qualité énergétique de son bien. Oui mais comment ? Contrairement à une idée reçue, une rénovation thermique ne coûte pas nécessairement très cher. Certains postes comme l’isolation des combles ou le remplacement des fenêtres sont relativement abordables. Dès lors qu’on touche à la production d’énergie, les coûts peuvent être plus conséquents ; ainsi par exemple, l’installation d’une chaudière à condensation peut nécessiter un budget entre 4 000 et 6 000 €.