Changer ses fenetres : comment faire ?

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    Changer ses fenêtres : les bonnes raisons

    Être mieux isolé

    Les ouvertures peuvent représenter 10 à 15 % des déperditions de chaleur dans un habitat. Voilà pourquoi le remplacement des fenêtres peut améliorer sensiblement l’isolation thermique de la maison. A la clé, il y a donc des économies de chauffage, mais aussi un confort accru grâce notamment à la suppression du phénomène de paroi froide sur les vitres et la réduction des risques de condensation sur le verre intérieur.

    Ces dernières années, les fabricants ont dû s’adapteraux exigences réglementaires dans le neuf et la rénovation de maison ainsi qu’aux nouvelles incitations fiscales (crédit d’impôt, Eco prêt…) en améliorant la performance de leurs produits. C’est ainsi que les doubles vitrages « 4/6/4 » des années 70 ont fait place aux vitrages « 4/16/4 » à Isolation Thermique Renforcée (ITR) vers la fin des années 90, et plus récemment, aux triples vitrages avec gaz argon à haute performance énergétique.

    Le triple vitrage, grâce à ses deux lames d’air, isole encore plus du froid. En revanche, les trois vitres qui le composent freinent plus le passage des rayons du soleil. Il est donc conseillé de poser ces vitrages (plus chers) sur les façades nord. Sur les autres façades, des doubles vitrages performants seront largement suffisants et permettront de profiter au maximum des apports solaires.

    Équipées de vitrage à isolation thermique renforcée (ITR), les fenêtres protègent du froid l’hiver et de la chaleur l’été. C’est le coefficient Uw (exprimé en W/m².K) qui renseigne sur la performance thermique d’une fenêtre. Plus ce coefficient est bas, meilleure est l’isolation. Les menuiseries les plus performantes affichent des coefficients thermiques inférieurs à 1,4 W/m².K, soit un gain énergétique de 80 % par rapport à un simple vitrage. Les économies de chauffage peuvent varier de 10 à 20% selon les cas.

    Limiter les nuisances sonores

    Dans des zones situées à proximité d’infrastructures de transports (routiers, ferroviaires ou aériens) ou dans des rues très passantes, une bonne isolation phonique peut être nécessaire. Pour lutter efficacement contre le bruit, on utilise souvent des doubles vitrages asymétriques. L’atténuation du bruit est obtenue grâce à l’utilisation de verres d’épaisseurs différentes permettant de limiter les bruits en moyennes et hautes fréquences. Selon les fabricants, le verre le plus épais peut être situé à l’intérieur ou à l’extérieur. Attention toutefois, ces vitrages sont plus lourds que les doubles vitrages classiques et nécessitent des châssis renforcés.

    Voir plus clair

    La rénovation de fenêtres consiste le plus souvent, à remplacer les menuiseries en gardant l’ancien cadre (le dormant). Une technique efficace mais qui se traduit parfois par une diminution de la surface vitrée et donc une baisse de clarté. Pour garder, voire augmenter, la surface de vitrage initial, on peut jouer sur la finesse de la menuiserie afin de conserver la même épaisseur que l’ancien ouvrant. Pour obtenir un maximum de clarté, il vaut mieux éviter les petits carreaux.

    Se sentir en sécurité

    Les fenêtres en hauteur peuvent parfois constituer un risque réel pour vos enfants. Elles sont, de plus, un accès privilégié par les cambrioleurs. Les fermetures jouent donc un grand rôle dans la sécurité de votre maison. Le choix des portes, fenêtres et vitrages est à définir en fonction du niveau de sécurité désiré… Un choix qui peut s’avérer décisif auprès des assureurs en cas d’effraction ou d’accident.

    En moyenne, les fenêtres à simple et double vitrage résistent 30 secondes à une effraction. Si vous installez une fenêtre à double vitrage feuilleté, le temps nécessaire pour une intrusion s’élève à 3 minutes. Enfin, si vous optez pour une fenêtre à double vitrage anti-effraction, le criminel devra lutter pendant 6 minutes avant que la fenêtre ne cède. La protection par un vitrage renforcé peut s’appliquer à tous les types de fenêtres. Plusieurs degrés de sécurité pour le vitrage (communément appelée vitrage anti-effraction) sont disponibles.

    La qualité et la résistance de la quincaillerie composant la fenêtre (clous, vis, gond, etc.) jouent aussi un rôle essentiel. De nombreuses options sont également disponibles pour améliorer la sécurité et la résistance de vos fenêtres et ainsi la sûreté de votre habitat. Ainsi, verrous, entrebâilleur et grille de sécurité découragent les cambrioleurs les plus téméraires. Enfin, les volets roulants ou battants permettent d’assurer une sécurité supplémentaire.

    Améliorer accessibilité & confort

    D’une manière générale, l’amélioration de l’accessibilité et du bien-être permet un meilleur confort d’usage de l’habitat. Pour les ouvertures, différentes solutions techniques d’amélioration de l’accessibilité existent. Elles consistent notamment à agir sur la hauteur d’allège (seuil réduit ou seuil intégré) ou à utiliser des accessoires (motorisation de la commande, utilisation d’une tringle de manoeuvre…) Certains de ces équipements, peuvent être éligibles au crédit d’impôt (aides à la personne).

    Les principaux matériaux pour fenêtres

    Qu’elles soient en bois, en PVC, en aluminium et même mixtes, les menuiseries ont chacune leurs avantages. Performantes thermiquement, les fenêtres en bois demandent un entretien régulier. Les profilés en aluminium sont eux inaltérables et proposés dans une gamme de coloris très étendue. Économique et isolant, le PVC est le matériau le plus plébiscité en rénovation. Les fenêtres mixtes offrent une très bonne isolation thermique et demandent peu d’entretien.

    L’évolution du marché de la fenêtre, en croissance de 5% par an, profite essentiellement au PVC même si la fenêtre aluminium, longtemps réservée au tertiaire, fait une percée remarquée sur le marché des particuliers, quasiment au même niveau que la fenêtre en bois, grande perdante de cette évolution.

    Bois

    Matériau traditionnel délaissé ces dernières années au profit de matériaux sans entretien. Pourtant dans les essences adaptées (bois exotique par exemple) le bois peut s’avérer durable (plusieurs décennies) avec un entretien régulier. En plus de ses qualités isolantes et esthétiques, le bois est moins énergivore que l’aluminium. Il se rénove facilement, se ponce, se rabote et se peint pour retrouver une nouvelle jeunesse.

    PVC

    Le plus utilisé dans le neuf et l’existant (60% de part de marché dans l’existant), il bénéficie de plusieurs avantages :

    Aluminium

    On retrouve les avantages de durabilité, de facilité d’entretien, de finition (nombreux coloris) avec en plus la résistance mécanique accrue du matériau, ce qui permet de réduire la section des profilés (section allégée) pour gagner en luminosité et en esthétique (finesse des profilés). Rigides et résistantes, les fenêtres en aluminium sont d’ailleurs souvent privilégiées sur les grandes ouvertures (baies vitrées, vérandas) pour supporter des vitrages de plus en plus lourds (vitrage phonique).

    Il est chimiquement inerte, ne dégage pas de COV, incombustible, insensible aux variations climatiques et, critère désormais essentiel, il se recycle à l’infini (sans perte de ses propriétés).

    Mixte

    Technique qui consiste à associer sur une menuiserie, 2 matériaux différents pour profiter de leurs avantages respectifs. C’est ainsi qu’il existe des menuiseries bois coté intérieur associées à l’aluminium pour l’extérieur. C’est la plus chère des 4 solutions.

    Attention, certaines communes limitent réglementairement le choix des matériaux. Des règles de lotissement ou de co-propriétés interdisent également l’usage de certains matériaux, notamment le PVC. Il est bon donc de se renseigner pour connaître les règles en vigueur.

    Changer ses fenêtres : pour quel système d’ouverture opter ?

    Coulissantes, battantes, à la française… Les fenêtres proposent des systèmes d’ouverture de plus en plus variés. L’effet souhaité et obtenu -agrandir l’espace, laisser entrer la lumière- ne sera pas le même suivant les modèles.

    Ouverture à la française : le grand classique

    C’est la fenêtre de référence. S’ouvrant vers l’intérieur en pivotant latéralement sur des gonds, la fenêtre française permet une ouverture totale et offre un grand choix de systèmes de fermeture.
    Le plus : Son étanchéité optimale, sa simplicité d’entretien, sa grande adaptabilité à tous types de volets (roulants ou battants).
    Le moins : L’ouverture vers l’intérieur empiète logiquement sur l’espace de la pièce. A proscrire dans les espaces confinés (studios, salles de bains).
    Pour quelles pièces ? Laissant pénétrer la lumière, elle est idéale dans les lieux de vie et les chambres de taille conséquente.

    Fenêtre coulissante (classique ou à galandage): l’option gain de place

    Ce modèle de plus en plus en vogue s’ouvre en coulissant le long d’un rail enchâssé dans un cadre. Dans l’option classique, les deux vitres coulissent parallèlement l’une derrière l’autre. Pour la fenêtre à galandage, les deux vantaux disparaissent dans un châssis intégré à la contre cloison.
    Le plus : Les « coulissants » peuvent s’ouvrir progressivement sans claquer et offrent un gain de place indéniable. Une fois ouverte, la fenêtre n’empiète absolument pas sur l’espace intérieur.
    Le moins : Un entretien plus difficile et une ouverture partielle pour les modèles coulissants classiques. Les coulissants à galandage, eux, autorisent une ouverture totale mais leur pose peut demander des travaux un peu plus lourds afin d’intégrer le châssis dans le mur.
    Pour quelles pièces ? Tous types de pièces. Solution idéale dans les petits espaces

    Fenêtre à soufflet ou oscillo-battante : ventiler avant tout

    La fenêtre abattante s’ouvre de 15 cm environ, horizontalement, vers le haut. Le modèle oscillo-battant combine lui le système d’ouverture oscillant et à la française (ouverture latérale). Ces deux systèmes sont idéaux pour palier aux problèmes de ventilation des pièces.
    Le plus : Ces deux fenêtres peuvent rester ouvertes même en cas de pluie. Leur entrebâillement réduit présente une sécurité optimale pour les enfants. Le modèle oscillo-battant est le plus complet du marché.
    Le moins : Son ouverture réduite (pour les modèles classiques) est problématique dans les pièces à vivre. Les modèles oscillo-battants peuvent être difficiles à manipuler selon la qualité.
    Pour quelles pièces ? Les pièces sombres et peu ventilées, une cave, un sous-sol, ou en hauteur dans certaines salles de bains.

    Ouverture à l’ italienne : au-dessus d’un évier ou d’un plan de travail

    Ce type de fenêtre s’ouvre également horizontalement, mais vers le bas. Elle offre les mêmes avantages que les fenêtres battantes en termes de ventilation et de sécurité.
    Le plus : Son ouverture vers l’extérieur permet de ne pas encombrer l’espace situé en-dessous et elle est disponible en très grand format.
    Le moins : Son ouverture réduite, est limitée à 10 cm.
    Pour quelles pièces ? Idéale en cuisine, elle permet de ventiler et trouve sa place au-dessus d’un évier ou d’un plan de travail.

    Fenêtre à châssis fixe : laissez entrer le soleil !

    Ce type de fenêtre fixe, comme l’indique son nom, ne s’ouvre pas. Il s’agit plus d’une paroi vitrée que d’une fenêtre à part entière.
    Le plus : Les fenêtres fixes, libres de tous battants, laissent entrer un maximum de lumière. C’est la solution miracle pour des pièces sombres et étroites.
    Le moins : Impossible de l’adapter à un autre système que des volets roulants ou de simples rideaux. Autre point négatif : son entretien. Un modèle à privilégier en rez-de-chaussée afin de pouvoir le nettoyer depuis l’extérieur.
    Pour quelles pièces ? Idéal dans les halls et couloirs.

    Les techniques de pose de fenêtres

    Dans le cas de la rénovation, il existe 2 possibilités de poser de nouvelles menuiseries : La pose en travaux neufs ou sur dormants existants.

    La pose en travaux neufs

    La nouvelle menuiserie est posée sur le support maçonné. Sur un bâtiment existant, il faut donc au préalable desceller et déposer l’ancien cadre (le dormant) ce qui implique des travaux de démolition, de découpage des cloisons autour du dormant.
    Inconvénients : Plus long, plus de travaux (poussières), travaux de finition à prévoir (papier peint, peinture), travaux plus coûteux.
    Avantages : Il ne subsiste aucun élément de l’ancienne menuiserie et le clair jour (passage de la lumière) est maximal.

    La pose sur dormant existant

    La nouvelle menuiserie est posée sur l’ancien dormant. Cette technique est très utilisée dans l’existant en rénovation.
    Avantages : Les travaux sont moins importants (on ne touche pas à la maçonnerie) et donc plus rapides.
    Inconvénients : La réduction du clair jour, une esthétique massive en raison des nouveaux profilés qui habillent et cachent l’ancien dormant. Le dormant doit être en bon état pour recevoir les nouvelles menuiseries et sa fixation.

    Changer ses fenêtres : les règles de pose

    Pour profiter au maximum des qualités intrinsèques de vos nouvelles menuiseries (thermique, acoustique, qualité des matériaux), il convient de respecter certaines règles essentielles. Un excellent produit (en terme d’isolation, de sécurité, de confort…) ne sert à rien si sa pose et son installation sont défectueuses. Avant la pose, il faut :

    • S’assurer des bonnes caractéristiques dimensionnelles de la baie (planéité, équerrage). Dans le cas contraire, un professionnel devra reprendre le support pour recevoir le nouveau cadre des menuiseries (le dormant).
    • Poser la menuiserie sur un appui normalisé fini. Pour des raisons pratiques, l’utilisation des appuis préfabriqués est recommandée.
    • Fixer solidement le dormant de la menuiserie au support. Un calage du dormant non conforme peut provoquer dans le temps et à l’utilisation, des déplacements de la menuiserie et des ruptures d’étanchéité.
    • Utiliser des produits de calfeutrement adaptés entre la menuiserie et son support. La mousse polyuréthane est trop souvent utiliser à tort.
    • Poser les menuiseries en respectant les tolérances de pose : aplomb, verticalité (fil à plomb), horizontalité (niveau), équerrage (mesure des diagonales).
    • Choisir des menuiseries adaptées à la situation et principalement à l’exposition au vent.
    • Assurer un entretien régulier : graissage des gonds, vérification des drains (écoulement des eaux) de la menuiserie et de son calfeutrement.

    Quel label de qualité pour mes fenêtres ?

    Certains fabriquants s’orientent vers des certificateurs pour faire reconnaître la qualité de leurs produits. Dans le domaine de la menuiserie et des vitrages, on trouve principalement deux labels de qualité.

    Label Acotherm

    Ce label s’applique à la fenêtre vitrée dans son ensemble et garantit l’isolation thermique et acoustique et des menuiseries. AC1 à AC4 pour l’isolation phonique. TH 1 à TH 10 pour l’isolation thermique.

    Label Cekal

    Ce label garantit les performances thermique, acoustique et de sécurité des doubles vitrages. Pour le thermique, le label CEKAL définit 14 classes de Performances Thermiques Renforcées (TR1 à TR14). Pour l’acoustique, il définit 6 classes de performance des vitrages (AR1 à AR6). Les indices les plus élevés étant les plus performants.

    NB : Le marquage CE est obligatoire sur tous les produits commercialisés en Europe. Il ne classe pas les produits en fonction de leur qualité mais garantit le respect des normes européennes.