
Comment choisir une extension de maison traditionnelle ?
Une extension de maison traditionnelle selon son utilisation
Un agrandissement de maison traditionnelle permet de gagner de la place à la maison, mais encore faut-il savoir précisément ce que vous souhaitez faire de ces mètres carrés supplémentaires. En effet, l’utilisation de l’extension dicte le plus souventle modèle d’extension de maison que l’on va choisir.
Ainsi, 3 principaux cas de figure se présentent selon votre objectif :
Objectif 1 : Agrandir votre pièce à vivre
Vous souhaitez agrandir votre salon et y amener un maximum de lumière, la solution réside dans l’installation d’une extension vitrée, une véranda ou la construction d’une extension verrière. En optant pour ce type d’extension de plain-pied, vous allez pouvoir revoir la distribution de vos pièces tout en ouvrant largement votre pièce à vivre sur le jardin. En bois, en parpaing, à toit plat ou à toit pentu, votre extension de pavillon traditionnel va transformer votre quotidien.
Objectif 2 : Créer une pièce en plus
Bureau, chambre, suite parentale, salle jeux… quelle que soit la pièce souhaitée, votre extension pourra s’inscrire soit dans la continuité du bâti existant, soit non attenante dans le jardin. Selon la place disponible au sol, votre extension pourra être de plain-pied en version accolée, ou à l’étage dans le cadre d’une surélévation de toiture partielle ou totale.
Objectif 3 : Créer un espace en non habitable
Une extension de maison traditionnelle peut avoir pour objectif de créer des mètres carrés « techniques » non habitables comme c’est le cas pour la construction d’un garage, un atelier de bricolage, une annexe technique pour la piscine, etc. Dans tous ces cas, la construction de l’extension sera soit accolée à la maison, soit en isolé dans le jardin.
Quelles formalités administratives pour une extension de maison traditionnelle ?


Vous vous demandez si extension et permis de construire sont liés ? Voici nos réponses.
A moins de construire une extension de moins de 5m² qui ne nécessite pas de formalités, vous allez devoir vous rapprocher de votre mairie pour connaître les spécificités constructives de votre terrain.
Pour une extension de moins de 20 m² (40 m² en zone couverte par un plan local d’urbanisme), une simple déclaration de travaux va suffire.
Pour une extension de plus de 20 m² (40 m² en zone couverte par un plan local d’urbanisme), vous devrez obtenir un permis de construire.
Dans tous les cas, au-delà de 150 m² de surface de plancher après travaux, vous devrez obligatoirement avoir recours à un architecte.
Extension maison traditionnelle : combien ça coûte ?
Le prix d’une extension dépend de 4 grands facteurs : la surface créée, le degré de finitions souhaité, la technique utilisée et le matériau choisi.
En moyenne :
- une surélévation coûtera toujours plus cher qu’une construction de plain-pied ;
- une construction isolée dans le jardin coûtera moins cher qu’une extension accolée ;
- une extension en ossature-bois reviendra moins cher que son équivalent en parpaing ;
- une véranda sera quasiment toujours la solution la plus chère ;
- un garage non habitable aux finitions sommaires reviendra moins cher au m² qu’une pièce à vivre.
Vous aimeriez savoir quelles sont les possibilités d’extension de votre maison traditionnelle ? Vous souhaitez obtenir un chiffrage précis pour vos travaux ? Faites appel à un professionnel Camif Habitat pour vous aider à formaliser votre projet.