Sommaire
Construction d’une véranda, à chacun son style !
Construction d’une véranda, quels matériaux choisir ?
Construction d’une véranda, quelles formalités ?
Construction d’une véranda, quelles taxes ?
Construction d’une véranda, à chacun son style !
On a coutume de dire qu’il existe autant de styles de véranda que de maison et de propriétaire ! Ronde, en étoile, contemporaine ou à l’ancienne, panoramique, droite, à pans coupés, de balcon… les offres du marché sont immenses. Sans compter la diversité des matériaux bien sûr ! Comment choisir ? Tout d’abord, il convient d’évaluer ses besoins. S’agit-il d’une véranda pièce à vivre (chaude) qui s’inscrit dans le prolongement de la maison, ou d’un jardin d’hiver (froid), qui s’inscrit dans le prolongement du jardin ? Dans le premier cas, la véranda doit être parfaitement isolée et apporter un maximum de luminosité à la maison. Ouverte ou fermée, elle peut accueillir un salon, une salle à manger, ou encore une chambre ! Le plus généralement, elle est ouverte sur la maison soit de façon ponctuelle par le biais d’une porte fenêtre par exemple, soit de façon définitive en abattant une partie du mur de la maison. Lorsque la véranda s’imagine plus comme un jardin d’hiver, les matériaux choisis peuvent être moins performants.
En terme de formes, chaque constructeur propose ses modèles. Les plus simples, aux formes rectangles ou carrées, adossées à des murs, juchées sur des murets, sont les plus classiques. Ce type de véranda à simple pente, est de moins en moins utilisé. On leur préfère aujourd’hui des formes plus contemporaines en kiosque, pour des vérandas rondes ou ovales. Sur des constructions contemporaines, les vérandas font plus souvent partie intégrante de la construction (véranda bioclimatique) et s’articulent sur la hauteur pour embrasser l’étage par exemple.
Avant d’opter pour tel ou tel style sur catalogue, il est important de s’imaginer le rendu une fois en place. Dans l’idéal, la véranda doit s’intégrer parfaitement dans le style de la maison, et en respecter l’architecture.
Construction d’une véranda, quels matériaux choisir ?
L’aluminium, le bois, le fer forgé, le PVC sont les matériaux principaux que l’on utilise pour la réalisation d’une véranda. Chacun de ces matériaux a ses avantages et ses inconvénients :
- L’aluminium : Couramment utilisé dans les projets de véranda, l’aluminium est un matériau léger et résistant, sans entretien qui permet de grandes variétés de formes. Au négatif, l’aluminium offre un pouvoir d’isolation assez quelconque, sauf à installer un système de rupteurs de ponts thermiques plus onéreux. Coût : entre 1 500 et 3 500 €/m².
- Le bois : Chaleureux et résistant, le bois offre une très bonne performance en terme d’isolation. Souvent choisi pour son cachet naturel, le bois demande toutefois un entretien régulier. Selon l’essence choisie, la structure sera plus ou moins résistante aux variations de température. Coût : entre 2 000 et 3 800 €/m².
- Le fer forgé : Ultra résistant dans le temps, et joliment ouvragé, le fer forgé est souvent choisi pour donner du cachet à une bâtisse ancienne sous sa forme victorienne ou atelier d’artiste. Solution haut de gamme en terme d’isolation et d’esthétisme, le fer forgé n’a qu’un véritable inconvénient : son prix ! Coût : à partir de 1 500 €/m².
- Le PVC : Souvent choisi pour son coût moindre (20% moins cher que l’aluminium), le PVC est un matériau qui offre de bonnes performances en terme d’isolation. Facile d’entretien, il décline des modèles dans une large gamme de couleurs et de formes. Au négatif : Le PVC est moins pérenne dans le temps que le fer forgé ou le bois. Coût : entre 1 500 et 3 500 €/m².
Construction d’une véranda, quelles formalités ?
Les formalités préalables pour la construction d’une véranda dépendent de la nature des travaux, de la surface mise en œuvre et de l’environnement urbanistique de la commune.
A noter : Une véranda n’augmente pas la surface habitable de votre habitation, elle vient s’ajouter à la surface hors d’œuvre brute (SHOB) ou à la surface hors d’œuvre nette (SHON).
De façon générale : Pour un projet placé dans une zone régie par un plan local d’urbanisme (PLU) ou un autre règlement d’urbanisme, l’obtention d’un permis de construire n’est obligatoire que pour les projets de véranda de plus de 40 m² de surface hors œuvre brute (SHOB).
Pour un projet placé dans une zone qui n’est pas concernée par un règlement d’urbanisme régissant les constructions, l’obtention d’un permis de construire est obligatoire dès lors que le projet de véranda dépasse les 20m² de surfaces hors œuvres brutes (SHOB).
En dessous de ces métrages respectifs, une simple déclaration de travaux suffit.
Lorsque la véranda vient s’installer sur une terrasse existante non concernée par le SHOB, la mairie peut se référer au règlement des 20 m² ou des 40 m². En dessous, une déclaration de travaux suffit, au dessus, un permis de construire est obligatoire.
Lorsque la véranda procède de la transformation d’un local clos existant, donc sans création de nouvelle surface hors œuvre brute (SHOB), une simple déclaration de travaux suffit. Toutefois, si pour créer la véranda, le démontage du toit est nécessaire, une nouvelle surface hors œuvre brute est alors créée ce qui signifie que le projet retombe sous le coup de la règle des plus de 20 et 40m² de surface hors œuvre brute.
Si, au total, la superficie de la maison et de la future véranda dépasse 170m², le recours à un architecte est obligatoire.
Quand la véranda vient s’installer sur une maison en zone classée, ou à proximité d’un monument historique, le projet devra recevoir l’aval des Architectes des Bâtiments de France (ABF).
Construction d’une véranda, quelles taxes ?
En terme de taxes locales (taxe foncière et taxe d’habitation), l’augmentation de la surface hors d’œuvre brute (SHOB) ou de la surface hors d’œuvre nette (SHON) est prise en compte dans la base de calcul. Une augmentation est donc à prévoir. Les deux premières années, une exonération peut être obtenue au titre des constructions neuves.
En terme de TVA, le taux diffère selon que la véranda est réalisée sur une construction neuve (20%) ou une construction de plus de 2 ans (10%). Dans certains cas, le taux peut être abaissé à 5,5% (taux réduit), lorsque la véranda s’inscrit dans le cadre d’un bouquet de travaux de rénovation énergétique. Cela peut être le cas notamment pour la construction d’une véranda bioclimatique. L’installation doit se faire dans ce cas uniquement par un artisan ou une entreprise agréée RGE.
Comme pour toute construction, les vérandas sont soumises au régime fiscal de l’urbanisme : taxe locale d’équipement (TLE), taxe départementale des espaces naturels sensibles (TDENS), taxe pour le financement des Conseils d’architecture, d’urbanisme et d’environnement (TDCAUE).