Dans une maison peu ou pas isolée, les points de fuite de la chaleur l’hiver et de la fraicheur l’été sont multiples. Selon les estimations de l’ADEME (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie), les pourcentages de déperditions d’une maison construite avant 1974 non isolée sont respectivement :
- de 25 à 30 % pour la toiture ;
- de 20 à 25 % pour l’air renouvelé et les fuites
- de 20 à 25 % pour les murs
- de 10 à 15 % pour les fenêtres
- de 7 à 10 % pour les planchers bas
- de 5 à 10 % pour les ponts thermiques
Ces quelques chiffres démontrent qu’une rénovation énergétique et l’isolation ciblée de certains éléments d’une vieille maison peuvent réduire la consommation énergétique.
Ceci étant, toutes les maisons d’avant 1974 ne sont pas logées à la même enseigne. Ainsi, certaines maisons très anciennes comme celles construites en pierres ou en briques, présentent des murs épais qui surpassent largement les performances thermiques de maisons plus récentes bâties en parpaings dans les années 1960. Sachant que chaque maison a ses caractéristiques propres, pour refaire son isolation au mieux, un diagnostic au cas par cas est indispensable. Ce diagnostic va permettre de déterminer les solutions les plus appropriées pour gagner en performance et confort, sans entraîner de désordres ni de dégradation des éventuelles qualités du bâti ancien. Sachez aussi qu’une bonne isolation va de pair avec une bonne ventilation !
Bon à savoir : Depuis novembre 2007, une réglementation thermique fixe des performances minimales à respecter lors de travaux d’isolation. Elle fixe également des exigences minimales pour le chauffage, la climatisation, l’eau chaude sanitaire, la régulation, la ventilation et l’éclairage. Ces exigences réglementaires sont les valeurs plancher qu’il faut respecter au minimum. Pour prétendre aux aides de l’Etat (crédit d’impôt, éco-prêt à taux zéro…), des niveaux de performances plus élevés sont demandés. Il est donc conseillé de s’aligner au minimum sur ces valeurs.